Un anime ma foi fort sympathique qui accroche dès les débuts : une petite introduction très théâtrale, et c'est parti pour un Roméo et Juliette sous les Tokugawa!
Première scène, premier combat, et ça décoiffe! C'est très dynamique, et de fort bonne facture : on donne dans le surnaturel historique, quoi. Disons le de suite, c'est le gros point fort de Basilisk : la baston.
Au-delà d'une intrigue intéressante mais sans plus...ben ya pas grand chose. Les épisodes sont rythmés par la mort des ninjas d'Iga et de Koga et à chaque épisode son décès. Ca me rappelle l'époque où je jouais aux legos : il fallait tout le temps équilibrer les morts dans les deux camps, un coup dans l'un, un coup dans l'autre, c'est pas un principe passionnant(d'ailleurs, j'ai arrêté les legos), vu qu'on se doute quand même de l'identité des deux ostrogoths qui resteront debout les derniers(levez les yeux - désolé pour le suspense).
Il est également à déplorer que deux ninjas possèdent une capacité identique-ça fait manque d'inspiration, mais çe n'est jamais que deux, vous direz...
Le finish, même téléphoné, reste cool : il donne un peu de sérieux à l'autre cruchonne d'Iga(insupportable, au fait : miss je sers à rien mais je vais quand même essayer à contre-coeur), mais on a tout de même du mal à croire à la relation entre les deux boss: ça ressemble plus à de l'amour platonique qu'à une passion à la Roméo et Juliette(oui, justement). Je regrette aussi que le scheme narratif se soit restraint à la guerre absurde entre les deux clans sans se concentrer sur le paysage géopolitique extrêmement riche de l'époque, mais pour ce coup, y'a sans doute que moi.