Critique de l'anime Fullmetal Alchemist : Brotherhood

Pour l'anecdote, j'ai mis du temps à m'y mettre car à l'époque, Full Metal Alchemist était sorti peu de temps après Full Metal Panic. Je pense (avec le recul) qu'il n'y a aucun lien entre les deux, mais à l'époque, comme j'avais bien aimé Full Metal Panic, je n'avais pas envie de revivre une expérience similaire dans un autre univers, peur du dépaysement sans doutes. Bref, aussi pourrie soit l'excuse, quand j'ai finalement regardé le premier épisode de Full Metal Alchemist (FMA) j'ai été conquis.

Seconde anecdote, de base, la série s'est présentée à moi sous forme d'anime, au cours de l'anime, un manga est arrivé en nos contrées. Quand l'Anime s'est fini (j'ai pas aimé la fin d'ailleurs) il y a eu un film (tout aussi décevant selon mes attentes). Un gout amer dans la bouche, on m'a ensuite parlé d'un reboot de l'animé qui s'était éloigné du manga (et donc de la vision de l'auteur) qui serait plus long et plus respectueux, ainsi, j'ai mis la main sur FMA:Brotherhood.

Et là, révélation ! J'ai dévoré la série, c'est une tuerie à tel point que lorsqu'un ami m'a cédé la première moitié du manga, je l'ai dévorée également et suis en train de racheter la suite.

A mon humble avis, si on laisse de côté le premier animé que j'ai totalement effacé de mon esprit, pour se concentrer sur l’œuvre originale, c'est un très bon animé/manga (on parlera d'histoire hein). Les personnages sont tous attachants. Il n'y pas de temps morts dans le déroulement des évènements, même si on assiste souvent à des roads-trips à travers le continent, l'histoire évolue constamment.
Du côté visuel, on a un animé propre et très bien fait, sans jouer dans la surenchère d'effets ou de couleurs, il n'y a pas des arcs-en-ciel un peu partout. Le dessin animé est adulte et je doute qu'un enfant l'appréciera à sa juste valeur, même si il est emprunt d'un humour récurrent et que, comme le manga, il présente des expressions et des détails qui m'ont sincèrement amusés, on évolue aussi dans un univers en guerre constante, avec du sang et une violence omniprésente.

L'animé nous tient en haleine, la fin est à la hauteur de l'histoire qui s'est développée au fil des épisodes. Je ne vois pas vraiment de défauts à l’œuvre. Même la bande-son, qui n'est pas souvent un élément primordial à mes yeux, reste en tête et certains thèmes sont très agréables.
Pourquoi ne pas lui mettre un dix ? Peut-être parce que la perfection n'existe pas, mais FMA s'en approche furieusement.