Full Metal Alchemist est pour moi ce genre de série où, lorsqu'on la termine, il nous reste pendant longtemps un arrière goût de nostalgie. Le dernier épisode m'a rendue bizarrement triste, comme si je quittais quelque chose de spécial.
J'ai envie de parler de cette version 2009 plutôt que de celle de 2003, parce que je l'ai trouvée plus cohérente. D'ailleurs on dit bien qu'elle suit plutôt bien le manga contrairement à la première version qui n'est pas forcément moins bonne, mais peut être plus compliquée avec un dénouement qui m'a déroutée.
Full Metal Alchemist est un univers formidablement établi à l'instar de nombreuses oeuvres impérissables telles que Le Seigneur des Anneaux, Harry Potter (ne ricanez pas), Star Wars et bien d'autres.
Vous avez ce fabuleux monde alternatif où l'alchimie est une science incontournable, vous y verrez deux merveilleux gosses, Edward et Alphonse Elric qui ont tenté l'impossible et bravé une loi interdite pour récupérer leur mère décédée, et qui, en conséquence, ont perdu leurs corps. Autour de ces gamins attachants et courageux, vous rencontrerez des militaires avides de pouvoir, les uns voulant gouverner le monde, les autres essayant d'établir une paix fragile. Et puis autour d'eux, monstres et amis, famille, souvenirs et dangers viendront se mêler à la quête impossible à laquelle les deux frères se livrent pour retrouver ce qu'ils ont perdu.
Full Metal alchemist, c'est l'histoire d'une quête, celle de la Vérité, qui apparaît sous diverses formes, c'est l'histoire de deux enfants qui découvrent les mystères de leur monde et de l'alchimie, c'est l'histoire de deux enfants qui grandissent. Vous passerez vous aussi par tout un tas d'émotions : le rire, la tristesse, la colère, l'anxiété, le doute. Mais vous allez sacrément aimer ces deux gamins, vous allez aussi aimer les autres personnages, la fraîcheur de Winry, la combativité de Roy Mustang, la fidélité du lieutenant Riza Hawkeye , le courage du peuple d'Ishbal, la sournoiserie des Homonculus, la douce famille Hughes, et j'en passe.
Des thèmes assez difficiles sont abordés avec maturité et élégance, tels que le racisme, la religion, la mort et la résurrection, la signification de la vie, l'amitié et l'amour, la vengeance, le pardon, la tolérance, la guerre et ses abominations. Tant de choses importantes et intemporelles sont vécues par toutes ces personnes, parfois de façon légère, parfois de façon tragique, mais les histoires de chacun sont toujours touchantes.
Cette terrible aventure est accompagnée d'une très belle bande son, très classique, voire mélancolique, donnant un ton quelque fois dramatique. Les openings et endings sont aussi très bien réussis pour la plupart, je me suis surprise plusieurs fois à les regarder en entier.
FMA n'est pas un animé dans lequel on se lance avec légèreté, tant il y a de chose à comprendre et à découvrir, tant il y a de mystères et de drames. Ce n'est pas du grand spectacle visuel, même si c'est un très bel animé avec beaucoup d'action. Ce n'est pas tordant, ce n'est pas triste, même l'on sourit pas mal. Mais on sourit de différentes manières, on sourit d'attendrissement, on sourit parce que c'est très drôle, on sourit de contentement, et pour les plus sensibles on peut même pleurer un peu.
Personnellement, j'ai préféré cette deuxième version. Même si j'ai trouvé 2 ou 3 épisodes moins bons, l'ensemble est vraiment plus cohérent que FMA 2003. Concernant le design, je ne vois pas trop de différence entre les deux versions, et je le trouve très agréable. Je me rappelle avoir aimé aussi la musique de la version 2003, assez spéciale, mais unique. Celle de Brotherhood s'en rapproche pas mal. J'ai été très touchée par cette série, surtout par les frères Elric, personnages très aboutis et complexes, deux enfants extrêmement attachants.
Bref, j'ai beaucoup beaucoup aimé, voilà un joli 9.