Que sa volonté soit faite nous plonge dans les péripéties de Keima Katsuragi, un prétendu "Dieu" des jeux de dragues, qui va devoir le prouver sur des vraies filles en chaire et en os à la suite d'un contrat miteux avec le diable. Le mieux c'est que les demoiselles conquises oublient tout ce qu'il s'est passé dès qu'elles se sont jetées dans les filets de notre héros. Après, on ne les revoit plus jamais.
Il faudra se tourner vers d'autres plus récurrents: un binoclard qui relève sans cesse ses lunettes, accompagné d'une terrifiante démone qui multiplie les gaffes sans le faire exprès.
Pour ma part, je n'ai vu de l'intérêt que dans le protagoniste principal. Entre ceux qui disparaissent prématurément de l'histoire, et celle qui ne sert que de ressort de comique (la démone), la série n'offre pas grand-chose. Si les mimiques de cette dernière peuvent être drôle au début, à la longue elles deviennent vite lassante. Ce sentiment se retrouve d'ailleurs dans l'histoire, le récit tourne en rond.
On a droit au même schéma narratif à chaque nouvelle fille, Keima va user de ses talents de tombeur pour séduire sa proie puis (coucher) avec. Ce personnage finit cependant par montrer ses limites lorsqu'on s'aperçoit qu'il n'y a que lui qui mène la danse.
Sans parler de ces épisodes hors-sujet qui n'ont pas arrangé les tiroirs, et qui au lieu de ça auraient pu servir à l’introduction d'un arc supplémentaire. Pourtant j'ai bien aimé.
Car outre quelques redondances, notamment au niveau de l'humour, là n'est pas l'aspect sur lequel il faut se focaliser. Tous se fait dans le jeu de la séduction, la description et l'analyse du portrait de la jeune fille, et c'est franchement un pur régal de voir la perspicacité de notre héros déceler les failles du cœur de ses victimes. Je ne saurais que conseiller cet anime sur ce seul point, certains raisonnements parviennent même à surprendre.
Pas de doutes, je vais m'attaquer à la seconde saison. J'espère qu'elle sera toute aussi divertissante que la première, sinon la déception risque d'être amère.