Kanokon - Mais quel canon con !

Les japonais sont des génies... Si, si je vous l'assure, ils ont un esprit de synthèse absolument hallucinant. Le titre de cette série en est un parfait exemple, il la résume à lui seul : Kanokon ou en français "canon con". Oh mon Dieu j'ai été vulgaire! Vous avez été offusqué par ce petit mot? Et bien sachez que ce n'est rien à coté de ce truc immonde, où la vulgarité est dix fois plus présente... Ca va gicler, je vous préviens...

Alors objectivement, Kanokon c'est quoi? Huuumm... De la merde (oh mon Dieu, quel langage!). Et pour vous le prouvez, on va essayer de démonter cette série dans les règles, en y allant point par point. Débutons avec ce qui nous sert de personnages.

Nous avons en premier lieu Kota Oyamada, notre "héros" de 16 ans qui en paraît dix de moins, aussi bien physiquement que mentalement... Petit provincial débarquant de sa campagne profonde, il ne connait absolument rien de la vie, hormis que les petits zozios gazouillent et que son grand-père est super sympa... C'est un type dépourvu de volonté, influençable au possible, stupide, qui ne possède aucune autorité... Bref, un type que je rêverais d'étriper... Et forcément il est aimé d'une tripoté de fille (y en a au moins deux donc ça marche)... Aaah le monde des anime et mangas... C'est beau n'est-ce-pas?

Passons au suivant, qui aurait pu prétendre au titre de "canon con" s'il n'était pas déjà réservé... Nozomu est un personnage inintéressant au possible. Pâle copie de Rei Ayanami (Evangelion) croisée à Yuki Nagato (Haruhi Suzumiya), c'est un personnage qui aurait mieux fait de ne jamais existé, tellement son aspect "froid" est risible. Faisant partie d'une famille divine, elle a de ce fait des attributs issus des loups, des oreilles et une queue qui ne servent qu'à attirer l'otaku moyen ayant des penchants zoophile... En fait c'est un personnage tellement inintéressant que je n'arrive même pas à trouver d'autres mots pour la décrire... A oublier vite fait.

Et maintenant passons au personnage que vous attendiez tous, celui qui donne le nom à la série, le "canon con" ! (rooh, quelle vulgarité!). Alors comme le titre l'indique cette fille a un corps avec des mensurations de rêves, et une intelligence proche du néant absolue (je vous l'avais dit, les japonais sont des génies). Chizuru fait elle aussi partie d'une famille divine, mais a par contre des attributs de renard, dont elle peut aussi prendre l'apparence... Super, hein? En fait ce protagoniste est la réincarnation des mots vulgarité et perversion réunis. Personnage insupportable, elle ne pense qu'à une chose : copuler avec le minus qui nous sert de héros. Pourquoi? On n’en sait rien, mais il semble qu'elle aime drôlement ça, vu l'ardeur qu'elle y met (on apprend même qu'elle a déjà de l'expérience dans le domaine, mais pas avec les humains, ni avec les divinités... Zoophilie, ça vous dit quelque chose?). Sa libido ne fait que nous gonfler, ce qui donne pour résultat des envies de meurtre et des crises de dégoût. Et pour que le tableau soit complet, elle a des penchants sadomasochiste (et lolicons) et se permet même de se la jouer "mais oppose toi à moi, j'accepterai tout parce que je t'aime". L'épisode où elle nous sort ça est d'ailleurs affligeant de niaiserie... Et puis elle finit le plus souvent à poil, ou presque, bien évidemment... Sans oublier la transformation à la Dragon Ball quand elle montre ses attributs (oreilles+queue mais aussi seins, culottes...), parce qu'elle s'est battue ou bien parce qu'elle veut s'occuper de son chéri d'amour... Oui, oui, elle devient blonde, mais le cerveau lui, il ne change pas: elle atteignait déjà les summums de la stupidité en tant que brune, y a pas de raisons que ça change si elle devient blonde... Comme quoi, ces blagues sur les blondes, c'est n'importe quoi... Bref, je considère ce personnage comme une honte pour la gent féminine de cette planète...

Et après tout cela, vous avez les personnages secondaires, qui sont 20 fois plus intéressants que les principaux. En fait, ils auraient mieux fait de faire une série basée sur ces persos, on aurait alors pu multiplier l'intérêt pour cette série par 20 (logique implacable...)

Mais vous vous dîtes sûrement "Bon, les persos sont une catastrophe, mais le scénario a l'air bien! Après tout, il parle de divinités, de combats et tout!"

Aaah oui, le scénario... Vous vous attendiez à quoi, franchement? Mais réveillez-vous voyons, dans une série de ce genre, où la vulgarité prédomine, y en a pas de scénario! Les combats ne sont là que pour vous leurrer, tellement ils sont peu nombreux et ont peu d'influence sur la pseudo-histoire. Et pour vous le prouvez, je vais vous expliquer comment j'ai regardé cette série: au début, on regarde 6 épisodes, parce qu'on se dit que même s'il ne se passe rien, il en reste toujours 6 pour nous sortir quelque chose de potable après la nullité que sont ces premiers épisodes... Arrivé à la fin du 6, on commence à en avoir franchement marre et on se fait un kiffe : on saute jusqu'au 10! Oh, l'épisode de la plage! On s'assure juste que la taille des seins et les sauvetages en mer sont une histoire de famille pour Chizuru et son frère et on se fait un deuxième kiffe : on passe direct au dernier! Oh, apparemment il y a une bataille! Et une super transformation ridicule de Kota qui a fusionné (Dragon Ball, le retour...) avec l'autre cruche, pour obtenir douze queues de renard et des moustaches... Vous l'avez compris, l'aspect fantastique n'est lui aussi qu'un leurre. Nous n'avons aucun développement sur les familles de divinités, elles ne sont là que comme prétexte à l'apparition de queues et d'oreilles d'animaux sur les protagonistes. Alors forcément, après tout ça, vous êtes dégoutés et vous n'avez plus qu'une seule pensée : quelle perte de temps... Tout ça pour dire que vous pouvez sauter tous les épisodes que vous voulez, vous ne serez aucunement pénalisé pour suivre la trame, vu qu'il n'y en a pas... En fait, après réflexion, on comprend qu'il aurait mieux valu ne jamais commencer cette série...

Et là, j'entends le cri du cœur "Mais il n'y a vraiment rien de bien dans cette série?"
Bon, le graphisme et l'animation sont pas mal mais sans plus, vraiment. Pour la réalisation, pareil, rien de transcendant, par contre les couleurs piquent un peu les yeux... En effet, c'est très lumineux. Quant aux musiques, on se demande juste où elles sont passées, rien de grave.
Si vous n'êtes pas difficile niveau humour, certains passages vous feront peut-être rire... Pour moi ce ne fut pas le cas.
Après, cette série peut vous plaire si vous êtes pervers (et encore c'est pas sûr). Car là, vous allez aimer : culottes à foison, sans oublier les soutiens-gorges (des fois y en a même pas...), les combats qui déchirent les vêtements (juste ceux de la fille, hein, bien évidemment), les gémissements de Chizuru et surtout, surtout, les scènes de nudité et de fantasme de cette dernière. Les situations sont très explicites, tellement qu'elles iront trop loin pour le spectateur qui s'attendait juste à un anime ecchi. Je repense notamment à la scène où une tempête de neige s'abat sur l'école (???), isolant notre "héros" et ses deux femelles dans une salle. Dans ces cas là, on fait quoi? Et bien forcément on se déshabille! Et on enlève tout, même la culotte. Et après ? Eh ben on se blottit les uns contre les autres voyons, c'est évident... Et on fait de son mieux pour exciter le mâle, bien sûr... Je ne vais pas détailler sur la manière de faire, ce serait trop vulgaire. Après avoir vu ça, je me suis dit qu'ils auraient mieux fait de faire un hentaï, là au moins le public ciblé aurait eu ce qu'il voulait. Car ceux qui venaient pour du cul (quelle vulgarité!) seront déçus, et ceux qui étaient venus pour une petite série ecchi comique seront choqués. Bref, très, très mauvais équilibre, qui ne satisfera personne (hormis les moins exigeants).

Et bien il ne nous reste plus qu'à conclure et attribuer une note, maintenant. Pour résumer, il n'y a rien de bon dans cet anime à éviter de toute urgence. Je n'ai personnellement pris aucun plaisir à le regarder, à un point tel que j'ai ressenti des envies de meurtre envers les personnages. Bref, j'ai détesté. Presque autant que Eiken, où mes envies de meurtre ont failli faire en sorte que j'explose mon ordinateur, mais lui a un avantage (oui, je l'affirme) par rapport à cette bouse, c'est qu'il est court. Là ce ne sont pas deux mais douze épisodes de perversité qu'il faudrait voir, chose que je n'ai pas faite. En bref, la note de 1 ne sera pas attribuée, mais cela ne l'empêchera pas d'être ridiculement basse, à l'image du niveau de cet anime: 1 point pour les persos secondaires et 1 point pour la tenue graphique. Le reste, c'est poubelle.