Critique de l'anime Toshokan Sensô

Toshokan Sensô ou Library Wars me fut conseillé par une amie. Je cherche, je regarde et en une journée, fini (vive les vacances).

Dès les premières secondes, le cadre est planté : une loi a autorisé la censure au japon et celle-ci est appliquée pour le moins brutalement. Idée intéressante, originale dans l'animation mais ô combien mal exploitée. Mis à part une scène par-ci par-là, la réflexion est absente. Dommage. Et on peut se demander comment le gouvernement peut-il autoriser que deux forces armées se livrent une vraie guerre au sein de la ville, et ce légalement. Enfin bon l'intérêt est ailleurs, dans le personnage de Kasahara qui s'est enrôlé dans le corps des bibliothécaires par amour pour la lecture, mais surtout pour son prince dont elle a oublié le visage. Pas très original, et prévisible comme scénario. Cependant, le rythme est bon, on enchaine les épisodes sans problème grâce à un enchainement de scènes d'actions, sentimentales ou comiques, si bien que l'anime se regarde sans problème.

Les personnages quant à eux sont attachants. Il faut bien pour une romance vous me direz. Bah oui mais c'est pas toujours le cas. Mis à part les quelques scènes où Kasahara devrait se prendre un coup de pied au cul, on se retrouve avec des personnages touchants. Tous ont leur caractère propre qui ne se résume pas à un seul trait. Pas gagné lors d'une série de 12 épisodes, mais réussi. Un bon point donc.

Graphiquement, le design est classique. Pas mauvais loin de là mais pas original. Notons quand même que Kasahara n'a pas la beauté parfaite des filles d'anime sentimentaux, et on l'en remercie. D'ailleurs il y a une absence de fan-service louable dans l'anime. Mais mis à part ce personnage, on reste dans du déjà-vu, avec notre cher instructeur clône d'un certain sergent de Full Metal Panic! Quant aux décors, là encore rien d'original mais toujours regardable.

Musique maintenant. Le générique du début m'a tapé sur les nerfs, ça c'est dit. Ensuite bah... aucun souvenir. Mauvais point ? pas du tout. Cela signifie que certes, pas de musiques accrocheuses, mais surtout pas de musiques qui ne conviennent pas. Elle s'intègre dans l'action et renforce le visuel.

Les points forts de cette série sont donc un rythme efficace, et un mélange des genres action-romance réussi. Le seul reproche notable est un manque d'originalité, mais c'est toujours mieux que de l'originalité excentrique, et unthème qui aurait pu être mieux travaillé, mais bon 12 épisodes.

NB : je marque 12 épisodes et non 13 car l'un est un spécial centré sur un personnage secondaire, et n'entre pas dans l'histoire principale.