Princesse Mononoke est un chef-d'oeuvre!
J'aurais presque envie de m'arrêter là.
Sans doute l'un des films les plus "adultes" de Miyazaki, c'est aussi l'un des rares où le personnage principal est un garçon, Ashitaka.
Il vient "poser sur le monde un regard sans haine", et son regard est précieux pour appréhender le monde de Princesse Mononoke, où justement, les hommes se déchirent, chacun pour des raisons différentes, on comprend (presque) tous leurs combats.
Les décors sont fabuleux, et encadrent le voyage d'Ashitaka à la recherche du remède qui pourrait lui sauver la vie. Les musiques sont (bien entendu) somptueuses, et les personnages (San, Lady Eboshi et Ashitaka) sont très développés. Ashitaka se retrouve au milieu d'une guerre entre la forêt, ses esprits, et l'appétit des hommes, incarnés respectivement par San et Lady Eboshi (quoiqu'elle nous réserve quelques surprises).
De plus, l'animation est très finement réalisée, et ne manque pas de charme.
Les thèmes fétiches de Miyazaki, tels que la protection de la nature, le folklore japonais, et la paix, y sont poussés à leur paroxysme mais de façon si harmonieuse que le film n'a rien d'un pamphlet appuyé et ronronnant. Au contraire, c'est un petit bijou, à regarder encore et encore. Et encore.
Et pour finir (et là, la fangirl qui est en moi se réveille), Ashitaka a la classe. Et pas qu'un peu.
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Infos sur l'anime
Princesse Mononoké
Pendant l'ère Muromachi (1333-1568), période assez tumultueuse où la puissance impériale s'affaiblit peu à peu, une petite tribu pacifique au Nord de l'île Honshu est touchée par un triste événement. Leur seul futur souverain, le prince Ashitaka, a sauvé le village du courroux d’un sanglier habité par des forces funestes. Mais dans ce duel avec l’animal enragé, son bras s’est retrouvé maudit, et cette malédiction commence à le ronger lentement, jusqu’à une mort certaine.Pour se libérer de ce destin, il décide de partir vers l’Ouest, sur les conseils de la prêtresse de la tribu. Il recherche le Dieu-Cerf.