Mouais mouais mouais….
Et encore j’ai failli rajouter un « mouais », mais bon abondance de « mouais » nuie parait il. Pourquoi donc ? Ben parce que franchement REC ne m’a pas mais alors pas convaincu plus que ça.
Alors par quoi commencer… allez hop dans un souci d’ordre purement chronologique, attardons nous sur le premier épisode : Bon ben classique, pas génial mais pas effroyable non plus, mis à part…une scène de pédophilie entre un homme âgé de plus de vingt ans (estimation purement physique mais également sociologiques basé sur des fait pragmatiques) et une gamine de dix ans….Ha on me souffle à l’oreille que la gamine de 10 ans serait en fait majeure. Ouf ! L’honneur et la bienséance sont saufs, même si il faut une sacrée dose d’imagination pour lui accorder les 2 décades que notre jeune admiratrice d’Audrey Hepburn est sensée avoir.
Passé ce préambule, la série se laisse voir mais sans plus. C'est-à-dire que le format et le scénario manquent clairement d’ambition, la faute –et notez le paradoxe pour une série traitant de doublage – à des acteurs pas franchement convaincant. Personnages pas aidé par leurs doubleurs non plus. Alors imaginez cette situation une actrice mal doublée qui passe des audition pour devenir doubleuse de série. Pas évident comme situation. Et le coté citation de film d’Audrey Hepburn est une bonne idée. Mais bonne idée ne veut pas forcément dire grand-chose si l’application n’est pas à la hauteur du concept. Et là très clairement ça fait niais et cet éloge de cette somptueuse actrice se plante royalement (pauvre Audrey, tu es bien à plaindre). Disons tout simplement que le concept voix acidulée à la sauce japonaise passe assez mal.
Quant à l’histoire, qu’ajouter ? Car soyons honnête cette série de type quotidien doit vaguement tenter de tirer vers un « autant en emporte le vent » -traduisez film- série dont le thème est le couple amoureux- mais un vaguement relativement vague. Parce que là aussi, l’on est rarement loin du niais, même si l’on y plonge pas totalement. Le problème le plus conséquent est que rarement l’on croit à cette histoire d’adulte, et ce, pour certaines raisons, dont principalement les acteurs. Ce type de série « quotidienne » a besoin de personnages suffisamment charismatiques ou au caractère suffisamment non neutre pour intéresser, ce qui est ici loin , mais alors très loin d’être le cas !
Le coté comique des situation est trop convenu pour faire totalement mouche, le coté dramatique (ou tout du moins sentimental) trop mal amené pour être touchant ou, à défaut, émouvant. Cela étant rendons à César ce qu’il n’a pas eu (un budget et un scénariste un peu plus inspiré), la série ne prétend pas non plus être une référence en la matière. L’animation, le format, le doublage la musique, on sent bien que tout cela n’a pas coûté une fortune à la production.
Alors y a-t-il des points positifs que je puisse attribuer à REC. Allez, disons que le coté pathétique du héro m’a plus, au contraire de l’héroïne qui a décidément une voix bien trop insupportable pour oser citer se permettre de citer cette chère Audrey.
Une chose est sur c’est que je n’ai pas ri, je n’ai pas été ému, et pire je n’ai rien ressenti en visionnant cette série.