Critique de l'anime REC

Non REC n’est pas l’adaptation manga du film d’horreur espagnole du même nom sortit il y a peu. Au moins, ça en rebutera deux ou trois.

Bon… Bas… Je sors de voir les dix épisodes et donc ma critique se fera a chaud, pour une fois.

Série OVNI des années 2006, REC peut se distinguer de par deux points que j’ai peu l’habitude de voir. Le nombre d’épisodes, ainsi que le temps de ceux-là. En effet, comment travailler une histoire d’amour du début, avec la rencontres des protagonistes, jusqu’à un point que ne spoilerai pas, le tous en un peu plus de cent minutes ? Car oui, chaque épisode ne dure qu’un peu plus de dix minutes, là où la plupart des animes joue sur la quantité ( bien souvent vingt six épisodes ) et sur la fameuse «règle» des vingt cinq minutes par épisode.

Passons ce côté nouveauté personnel pour approfondir l’intrigue. Comment on peut le qualifier ? Classique je dirai. En effet, ce n’est pas nouveau que deux personnes qui n’aurai jamais dû se rencontrer, ou du moins pas dans une relation personnelle, se rencontrent finalement après un évènement inscrit… De plus, la trame scénaristique, ici l’éternelle relation amoureuse, avance trop lentement par rapport à la durée totale de l’anime, ce qui fait que sur les derniers épisodes, tout s’emballe et là où on avait un anime qui essaie d’être drôle par moment, on se retrouve plongé dans un mélange de sentiments auquel le scénariste n’était apparemment pas prêt.

Le chara design quand à lui est raisonnable, ça se laisse voir même si personnellement j’aurais donné seize ans, au lieu de ces vingt ans tous pile, à Aka, aussi bien par ces mimiques de gamine que par son apparence enfantine, et une trentaine d’années, au lieu de ces vingt six ans, pour Matsumaru de par notamment son apparence. Les chara designer ont voulu opposer les caractères très différents jusque dans leurs apparences apparemment et bien bravo, vous avez réussi. Félicitation ? Pas vraiment. En effet, si ce style peut être intéressant, il est là très mal utilisé d’autant plus que sur le plan psychologique, seulement Aka est développée, trop même.

L’OST est inexistant, pour vous dire, je ne l’ai même pas remarqué tellement celui-ci était pauvre. La série ne semble pas avoir eu les moyens de se payer un compositeur car seul un opening est présent. Bref, fan de grande musique enjolivant les scènes importantes pour leur donner plus de profondeur, au revoir.

Attention, j’attaque un sujet sensible maintenant, le doublage. Chose paradoxal, un anime qui traite du doublage sous toutes ces formes ( du figurant au premier rôle en passant par le hentai ) se devait d’avoir un doublage potable… Bah non, certaine fois, j’était en train de me demander comment un doublage aussi médiocre a eu l’accord pour être diffusé alors que cela fausse complètement le jeu des personnages ( Par exemple, les pleurs d’Aka sont horrible… ).

Chose intéressante par contre, le fait que chaque épisode s’inspire dans le registre d’Audrey Hepburn et que de nombreuses citations, même si certaines ne sont pas utiles, sont introduites dans l’anime.

En bref, REC se laisse regardé, sans pour autant nous mettre une grande claque ou nous amener à réfléchir sur un sujet précis, juste le temps de faire une pause entre deux animes plus musclés donc.