Voir cet anime couler de jours heureux dans un coin oublié d’AK, il était naturel, que dis-je, de mon devoir civique, de dénoncer Strawberry Panic ainsi que de rétablir la vérité sur cette injustice sociale !
L’histoire en quelques mots : Nagisa arrive dans sa nouvelle école pour fille, elle se perd et tombe alors par hasard sur Shizuma, alias l’Etoile de l’Académie du Miatre. Alors que cette dernière l’embrasse sur le front, Nagisa tombe dans les pommes et se réveille plus tard à l’infirmerie en compagnie de Tamao, sa future camarade de chambrée ...
Sur ce synopsis sommaire, je pose les bases de ce que sera l’intrigue de Strawberry Panic : une fresque longue de 26 épisodes sur la vie d’Aoï Nagisa au sein de l’Académie, avec évidement en premier plan la relation Nagisa-Shizuma. Enfin bon, le mot intrigue est peut être un peu fort, vu le peu de suspense de l’anime. On retrouve ici les codes classiques du shojo-aï, avec la romance rose bonbon, la quinzaine d’épisodes de remplissage, et bien entendu une héroïne assez cruche, par ailleurs sans pour autant en être antipathique. Une tendance au yuri explicite se ressent vers la toute fin.
Le problème de cette série c’est que le rythme y est extrêmement lent, une tendance poussée à l’extrême dans la multiplication d’épisodes qui ne font absolument pas avancer l’histoire, l’introduction de personnages sympathiques mais dont l’utilité reste encore à démontrer, et les sous-intrigues inintéressantes. Ah, et il est aussi à souligner que la population masculine semble avoir été victime d’un virus mortel, puisque l’entièreté de la population d’Astrea est de sexe féminin. L’authenticité en prend un fameux coup d’ailleurs.
A l’arrivée le constat est rude, malgré une qualité graphique indéniable et quelques bonnes idées, Strawberry Panic est une série insipide, d’un ennui mortel et très largement oubliable. L’impression d’avoir gaché de précieuses heures d’une existence.
Je donne une note entre 3 et 4, j’estime que ça ne mérite pas mieux.