C’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, la cerise sur le gâteau qui a moisi

Les mots ne suffisent pas pour dire à quel point cet anime est « mauvais ». Cette suite tant attendue promettait divertissement, passion et amélioration de la première saison. Or celle-ci se révèle être quinze fois plus mauvaises que la première.

GGO : Absence Totale de Scénario + Contenu complètement vide sont au programme.

Toute une liste d’éléments inutiles a été instaurée dans le but de combler le néant proposé par cet anime :
-Un animé encore une nouvelle fois divisé en 2 arcs de 14 épisodes (Gun Gale Online) et 10 épisodes (Encore Alfheim)
-Flashbacks répétitifs à la Naruto Shippuden
-Événements datant de Sword Art Online et Alfheim qui pour des raisons inconnues n’ont pas été diffusé dans la saison précédente.
-Des interruptions soudaines pour retourner dans Alfheim et assister à la passionnante vie d’Asuna et le groupe des personnages sous-développés.

Le nouvel univers de Gun Gale Online est encore moins développé que SAO et ALO. L’ensemble de l’anime ainsi que la trame sont consacrés à des tournois en PVP (Pas d’information supplémentaires sur les Types d’armes, Items, compétences, les Maps et Villes... etc.) sauf une fois où nous apercevons le seul et unique monstre dans le premier épisode vaincu en l’espace de quelques secondes.

La moitié de l’arc est consacrée à d’incessants dialogues sur la vie ennuyeuse de Sinon, la culpabilité de notre héros (1 épisode sur 14 a été gaspillé pour voir le héros pleurnicher et nous indiquer qu’il avait des remords comme si sa soi-disant souffrance allait toucher le cœur de l’audimat. Nous retrouvons des stéréotypés de la soi-disant « Victime » qui a souffert de « je me suis fait traiter de monstre par tous» ou de « je souffre, ayez pitié de moi !». Un autre pour nous récapituler tous ce qui a été redis et répété dans chaque épisode)

Notre héros Kirito, un espion au top de l’indiscrétion, est maintenant devenu une femme avec une horrible voix d’homme sans raison particulière avec autour, des personnages suffisamment intelligents pour ne pas l’avoir remarqué.

Le nouvelle Antagoniste "Sinon", un personnage charismatique avec une histoire très intrigante, sombre et bien construite nous donnais d'avantage envies de nous plonger dans la série. Cependant celle-ci s'est banalisé à force de répétition soudaine et trop fréquente.

Nous retrouvons Asuna qui ressemble davantage à une mère au Foyer de 40 ans à l’âge de 17-18 ans, accompagnée de sa troupe de pleurnichardes. Ne pas oublier Yui, un assemblage de données virtuelles programmé pour se comporter comme une enfant, auxquelles nos deux héros croient pouvoir lui donné vie à la place d'avoir un véritable enfant de chair et d'os.

Les scènes d’actions toujours aussi prometteuses en dynamisme, rebondissement et palpitation. Ce qui fut le cas pour l’épisode 2 et au moins 30 secondes tous les 2,3 épisodes qui se révèlent au final répétitifs sans le moindre intérêt quelconque (Kirirto sort son sabre laser, fait un bond en avant et achève son adversaire en à peine 10 secondes).

Alfheim : Les fautes n’ont cessé de s’accumuler.
-Très belles scènes d’actions (même si certaines ont été délaissées)
-Scénario laissant vraiment à désirer :
-Un très mauvais mélange entre le monde des fées ainsi que la mythologie nordique et chevaleresque
-De nouveau Asuna qui, logiquement, est déjà entourée de compagnons d’arme, veut maintenant s’entourer d’une bande de parfaits inconnus.
-Prolifération, voir réelle surinfection de personnages inutiles dont l’une nous aura fait perdre notre temps.
-L’univers de ALO encore en sous-développement (Races, Skills, Familier, Items) apporte toujours aussi peu de richesse à l’anime.

Un dernier problème ayant attiré ma curiosité et concernant le dernier arc de cette série.
"Pourquoi avoir développé le personnage en tant qu’Antagoniste de Yuki si c'était pour qu'elle meurt à la fin"?

Conclusion : Animé à seul et unique but commercial, qui fut regarder seulement grâce sa renommée. Pour ma part, il n’y a eu aucun effort de développement. Le comportement de l’ensemble des protagonistes est tout bonnement immature et prévisible.