Critique de l'anime Kemonozume

Kemono Zume est l'une des séries les plus étranges que j'ai vu... Ce qui choque le plus, c'est bien entendu les graphiques, j'ai failli abandonner dès l'épisode 1 à cause ça et parce que je ne trouvais pas l'histoire bien passionnante... Au final, on s'y habitue vite si on regarde toute la série d'une traite. Par contre, difficile de s'y remettre après une petite pause... La grosse réussite de l'anime, ou son plus grand défaut, réside dans son scénario : c'est du gros n'importe quoi, mais pas dans le sens que cela ne veut rien dire... C'est du bon gros n'importe quoi !! Il y a vraiment un scénario, mais les scénaristes ont du être obligé de se shooter pour pouvoir l'écrire... Au début de l'anime, on suit donc une histoire d'amour à la Roméo & Juliette (sauf que Juliette ne risque pas de manger Roméo à tout instant), entre un monstre et un chasseur de monstre.

L'anime disjoncte royalement aux alentours de l'épisode 9, lorsque le vilain pas beau montre sa vraie face. Le méchant est un vrai psychopathe, dans le sens où il n'a pas vraiment du but bien défini. Il est juste cinglé... C'est l'une des réussites de l'anime, mais aussi l'un de ses plus gros défaut, car il devient vraiment lourd dans les deux derniers épisodes. On a également le droit au Singe, un personnage récurrent qui ne sert pas vraiment à grand chose et qui est surtout présent pour accentuer ce côté n'importe quoi... Les autres personnages sont un peu plus sérieux, tout en gardant des côtés dérisoires.

Les débuts de chaque épisodes sont également à part et misent à fond sur l'humour noir. 15 secondes à ne pas rater donc.

Niveau musique, l'opening est horrible, très horripilant à entendre, l'ending ne vaut également pas grand chose, comme la musique en général.

L'anime est en partie centré sur le gore (sangs et démembrements à gogo) et sur le sexe, le tout accompagné d'un humour, la plupart du temps assez noir. A ne pas mettre entre toutes les mains...