Love Hina réussit un tour de force : possédant un scénario somme toute assez banal (qui possède malgré tout de nombreux rebondissements parvenant à garder le spectateur en haleine); cette série doit son énorme succès à ses différents personnages très attachants, avec ses scènes diverses et variées: les scènes comiques (parfois très stupides mais toujours drôles), certaines coquines sans jamais sombrer dans la vulgarité, d’autres sentimentales à souhait… Cette série mélange donc les genres avec brio et cela la rend d’autant plus intéressant.
Un épisode est consacré à chacun des personnages afin de raconter leur passé et comprendre leurs différentes attitudes. Ne vous y méprenez pas, Love Hina est une série que l’on peut considérer comme excessive, tout y est traité de façon irréaliste et hyperbolique avec une utilisation massive du SD. La bande son est très bien, les bruitages sont de même. Le chara-design est excellentissime et les dessins sont très bons.
Mais Love Hina, ce n’est pas que ça, les créateurs de la série ont trouvé l’alchimie parfaite entre le côté « mignon tout plein » de certains personnages ou scènes, le côté humoristique et parfois le côté un peu tragique. Toute l’histoire tourne autour d’une chose (que je ne révèlerai pas ici), et on attend avec impatience que cette chose se déroule, on regarde donc les épisodes suivant en espérant que cela finisse par arriver.
Pour conclure, on pourrait penser au premier abord que Love Hina n’est qu’un énième clone sans saveur au fan-service surabondant mais ce serait passer à côté d’une excellente série. Etant un shônen, cette série a eu un grand succès au près de la gente masculine, grâce au côté un peu « pervers » (disons situation de rêves) du scénario. Beaucoup compare Love Hina à une sorte de « Friends » en anime, bien que ce soit vrai sur beaucoup d’aspects, il est quand même dommage d’occulter toute la partie dite sentimentale du scénario et de limiter la série au côté comique.