Critique de l'anime Love Hina

Je ne connaissais pas "Love Hina". Le nom me disait quelque chose et je savais vaguement qu'il s'agissait d'un manga de type romance/comédie sentimentale. J'ai donc attaqué cet anime sans trop d'aprioris.

Vraiment très bon. Drôle et touchant. Je comprends sans difficulté quand je lis que cet anime a marqué l'animation japonaise et qu'il fait désormais office de «classique».

J'ai été amusé d'ailleurs de retrouver des personnages quasiment identiques à ceux qu'on trouve dans d'autres séries :

- Su, la gamine exubérante et extravertie au teint hâlé. Exactement la même que dans Cowbow bebop.

- Motoko, la kendoka en costume traditionnel blanc et rouge, qu'on retrouve dans InuYasha.

- Shinobu, l'archétype de la jeune fille timide et effacée, qu'on retrouve souvent, par exemple dans Elfen-Lied.

Le gros point fort de cet anime c'est l'ambiance chaleureuse et la bonne humeur qui en ressort. Il est difficile de ne pas s'attacher aux personnages et de ne pas avoir l'impression de faire partie de ce pensionnat de jeunes filles.

L'humour n'est pas à tomber par terre mais il fonctionne très bien tout de même, même si certains délires scénaristiques sont assez déroutants (des tortues qui volent ??). L'intrigue romanesque, basée sur un triangle amoureux assez peu conventionnel, est intéressante car jusqu'au bout je me demandais comment ça pourrait bien finir (les deux prétendantes ayant chacune une sorte de légitimité vis-à-vis du jeune Keitaro).

La scène qui m'aura le plus marqué et qui à mon sens résume bien l'esprit de la série, c'est celle de la fin de l'épisode où tous se retrouvent dans un rêve de Keitaro. Motoko, la belle kendoka sage mais un peu coincée, se retrouve face à tous ses collègues de pension qui jouent dans un bac à sable. Tous se sont changés en enfants et l'appellent à les rejoindre. Jusqu'alors elle-seule n'avait pas été capable de se métamorphoser en enfant, mais là, devant l'appel de ses amis, elle craque et se transforme elle aussi pour courir vers eux. C'était un joli moment.