Nana c'est avant tout une histoire d'amours.
Amour passion entre deux êtres semblables.
Amour coupable entre deux êtres foncièrement différents.
Amour fugace et éphémère.
Amour éternel.
Amour de jeunesse.
Amour interdit.
Amour puissant.
Le manga Nana nous entraine dans une histoire remplie de sentiments, dont le camaïeu est extrêmement large, de la douceur enveloppante qui nous protège à la violence de la réalité et des conséquences de nos actes.
Aï Yazawa dépeint un monde à la fois idyllique et dramatique où les êtres se déplacent comme sur un échiquier, leur chemin semblant irrémédiablement guidé par un fil conducteur, un fil rouge, qui lie et délie les existences les unes aux autres.
Les personnages sont attachants et la pate graphique de Yazawa très agréable.
L'humour, avec le drame et la joie, tient aussi une grande place dans cette histoire de vies.
Evidemment on peut regretter que l'histoire ait été interrompue sans connaître de fin, mais encore une fois le destin et le roi des démons semblent avoir frappé cette histoire qui s'arrête au tome 21, soit encore une correspondance avec le chiffre 7.
Mais il serait dommage de passer à côté de cette formidable, prenante et passionnante tranche de vie, qui a marqué ma vie de lectrice et y a laissé des traces, discrètes mais présentes, telle la mer qui se retire entre 2 vagues.
Si on devait résumer rapidement le manga, je dirais :
"C'est l'histoire d'une tempête de neige, un soir de décembre, qui piège et scelle le destin de deux êtres que tout oppose mais qui sont liés par un même nom : NANA"