Nana… je suis en amour depuis le jour où j’ai « rencontré » cette fille aux allures punk, au caractère dur, aux paroles cinglantes…
Je ne voulais pas le lire… un homme à droit à son orgueil, et l’ensemble même semblait très « fi-fille »… mais j’ai essayé le premier tome suite aux recommandation d’une amie du Net…
Je m’en souviendrai toute ma vie, je crois.
J’étais dans le bus, et j’avais, moi, homme pas viril du tout, les yeux plein d’eau, et je me cachais aux regard des autres passager : Nana directement dans les veines, dans le cœur, dans la tête…
Nana, en plus de tout ce que les autres ont dit avant-moi ici, c’est aussi, et il faut le dire, de la rigolade. De la rigolade franchement idiote, très graphique, sans aucun besoin de texte…
Seulement dans le dessin, une expression nous est livrée telle quelle, dans une attitude incongrue mais franchement humaine (et c’est la dessus que repose tout le manga : l’humain et ses complications intérieures) et voila que j’éclate de rire… et que je m’essuie les yeux.
Yazawa nous ébranle de gauche à droite... Elle n’hésite pas à jouer sur ses personnages, de façon dure et ferme, et lorsque l’on se dit « non c’est pas possible elle n’irait pas jusqu’à…» Elle nous écrase à grand coup de marteau comme pour nous dire « ben oui… c’est aussi ça, la vie »…
C’est adulte même si c’est l’histoire de jeunes…
C’est beau, c’est coloré, c’est rigolo, c’est triste…
C’est rose, oui, mais c’est noir aussi…
Nana je t’aime, voilà… ;)