A première vue, ce manga, ça sent le truc pour jeune fille prépubère. C'est plein de filles, de peluches et de petites culottes. C'est la réaction que j'ai eu quand j'ai surpris mon frangin regarder l'anime sur internet. Après m'être bien payé sa tronche, je me suis rendu compte que Mr Akamatsu avait un sacré coup de plume pour dessiner les silouhettes de nanas... C'est comme ça que je me suis retrouvé avec le Tome 1 dans les mains..
- D'abord ce qu'on remarque, c'est que c'est beau! Question graphisme, on ne peut rien reprocher à ce vieux Ken, que ce soit les décors, ou les personnages (en particulier féminins! Ken.. sale pervers!).
- Les personnages ont chacun une personnalité très complexe, et sont tous à la longue, il faut le reconnaître, super attachants. C'est THE point fort du manga.
- C'est marrant! En plus de la bonne humeur qu'il dégage, le manga est drôle, et cet humour dépend vraiment des personnages! Donc chacun peut y trouver son compte. Personnellement j'ai une préférence pour Kaora Sû (Gamine affamée qui te construit un robot en 2 min 30..) et Mr Seta (As du volant).
- Des persos bien travaillé, une ambiance stylée portée par des dessins somptueux, ça partait plutôt bien! Eh ben forcément, c'est la loi de murphy, il fallait que Ken nous ponde un scénario de poisson rouge! Malgré un départ très correct "la fameuse promesse", le manga s'enlise dans une histoire d'amour à l'eau de rose. Le tout reste quand même ponctué par des voyages, des rencontres, des baffes, et des filles toutes nues! Bref, largement de quoi tenir jusqu'au tome 14!
Au final, Love Hina mérite son succès international, surtout grâce au charisme de ses personnages. C'est vrai que le scénario est parfois répétitif et donc léger, mais croyez-en un grand dadet de 21 ans, quand on arrive à la fin du tome 14, on se sent un peu désemparé, et on vérifie qu'il y a pas un numéro 15!! Avis au sceptique! N'en restez pas à la première impression, jouez le jeu et vous verrez, c'est super... Voilà un manga qui n'a pas d'autre ambition que de faire sourire, mais qui nous donne pourtant un peu plus. Merci Mr Akamatsu...