Critique de l'anime Fruits Basket (TV 2001)

Anime terminé il y a quelques mintues! Et je dirai une semi-bonne surprise pour résumer.

Comme beaucoup d'autres l'ont dit avant le très gros défaut de la série, c'est l'héroïne, pourtant point central de FB. Sérieusement, comment c'est possible de faire un aussi gros ramassis de clichés en un seul personnage? Les scénaristes se sont ils vraiment dit que ça pourrait faire plaisir à quelqu'un une fille qui sourit bêtement pendant 26*22=572 minutes, qui ne sait que s'excuser et s'éxecuter lorsqu'on lui dit fais moi à manger? Et puis les sermons de sa mère répétés tout au long, c'est lourd!

Passée cette très grosse déception, en vient une autre: le chara design et la personnalité de tous les autres personnages de moins de 20 ans. Ici encore un énorme mélange de tout ce qui a déjà été vu. Résultat, on a le droit à un androgyne qui fait chavirer tous les coeurs, aussi bien masculins que féminins, une brute épaisse presque sorti d'un shônen (et encore Kyô est peut être celui qui s'en sort le mieux), une effroyable tête-à-claque blonde quasiment pire que Toru (c'est dire), une emo-lolita... Rajoutez à ça des yeux qui font la moitié d'un visage, des coupes de cheveux "je suis dans le vent et je me la pète" et c'est l'overdose.

Pourtant, et heuresement qu'il y a ce pourtant, Fruits Basket se voit gratifié de deux points positifs qui m'ont permis de finir la série sans trop de déplaisir.

D'un côté le scénario et le background. Alors oui, le scénario n'est pas incroyablement recherché, mais de tous les shojos que j'ai vu jusqu'à présent, c'est le seul qui nous propose une ligne directrice, qui plus est assez attractive car elle nous présente une famille aux dons très originaux, celui de se transformer en les douze (bon treize en fait) animaux du calendrier chinois. De plus, comme une grosse majorité, FB opte pour favoriser l'humour au delà du romantisme et c'est assez bien réussi (certaines vannes m'ont bien fait rire), dans la limite du genre tout de même car des situations cocasses sont proposées plusieurs fois, devenant par la même occasion répétitives. Pour le background, je parle en fait des histoires personnelles de chacun des protagonistes. Toujours ce ton un peu triste, qui tranche avec le reste, mais qui est le bienvenu. Le passé de Hatori m'a ainsi bien emballé.

Ajoutez à cela une bande-son, pas forcément très fournie, mais qui colle toujours à la scène qui se déroule devant nos yeux. Tantôt touchante (l'opening réutilisé sans paroles à l'intérieur même des épisodes est excellent, le genre qui arrive inexplicablement à me toucher), tantôt enjouée, ça tape juste et la je dis merci parceque pas mal d'oeuvres du même genre ne propose rien (3 pistes? remballé c'est pesé!).

Sans spoiler, je dois avouer avoir trouvé la fin étrange mais bonne. Pas ce à quoi je pensais, mais une fin qui fait son boulot et qui nous permet de rester sur une bonne impression.

Un dernier défaut à évoquer avant le bilan final: la longueur. L'anime aurait gagné à être plus court, certains épisodes étant proches de l'inutiles, et comme je l'ai dit plus haut, des scènes se répétant, un sentiment de lassitude s'installe peu à peu jusqu'aux trois derniers épisodes qui réveillent un bon coup.

Conclusion: actuellement mon shojo préféré, j'approuve sans pour autant dire oui (je vous laisse réfléchir à cette phrase, vous avez 3 heures). Pas mal de points mériteraient d'être rectifiés. Cependant, on se laisse aisément embarquer par l'univers pour ne plus y décrocher. Je mets un 6.5 d'encouragement!