"J'ai vraiment cru que ma rate allait exploser". SJE.
Premier fou rire: le visage de Guu par Hare/un choc. Jamais au grand jamais, il ne m'avait été donné de rire autant en visionnant un anime et j'espère que la japanimation recèle abondamment de ce genre de trésor. Parce que on en redemande toujours de cette originalité, cette fraîcheur... L'opening vous donne envie de bouger votre popotin et l'ending s'affirme comme une petit calmant après des fous rires consécutifs. Même ça c'est excellent. Hare Nochi Guu (pour faire court), c'est un millésime très spécial qui se consomme sans aucune modération, c'est le genre d'anime que l'on ressort les jours de blues pour se remonter le moral, c'est aussi efficace que radical, vos soucis disparaissent et vous vous demandez ce qui s'est passé dans le cerveau de l'auteur pour créer un univers aussi délirant, monstrueusement hilarant et complètement bluffant. Le charme du chara-design a opéré. C'est simple certes mais il y'a dans le fond un certain travail sur les personnages qu'il faut reconnaître et qu'il convient d'apprécier. Non mais, quel bonheur de voir ce petit couple, l'un d'une naïveté impressionnante et l'autre d'un machiavélisme et d'un stoïcisme impeccable.
Hare+Guu c'est aussi tout un petit univers incroyable dans lequel chaque personnage, chaque partie du décor à sa propre signification et contribue à magnifier l'harmonie de l'ensemble. L'idée d'une jungle située on ne sait où, dans laquelle les personnages ont tous semblerait-il un grain et dont Hare est au milieu, censé être le plus sensé, est épatante de simplicité et d'originalité. Du chef de village obsédé par ses poils, au médecin sadique en passant par la mémé predator et la mère alcolo' déjantée, HG est une parodie, une excellente caricature complètement décalée.
C'est l'histoire d'une fille et d'un garçon. Guu c'est un mystère total. On ne sait pas d'où elle débarque (c'est une question que je me poserais tout au long de l'anime et ce toutes les 2 minutes) et on peut se demander si elle est humaine tant elle peut se montrer effrayante, d'une: de part ses pouvoirs et ses nombreux talents cachés qui auront fait tourner de l'oeil Haré plus d'une fois; de deux: par ses actions et sa manière d'être tout simplement, crue, vexante, inquisitrice... L'ambiguité est que Guu s'avère être dans le fond une bonne amie (assez compréhensive d'ailleurs) lorsqu'elle ne fait pas délibérément souffrir Hare de par ses caprices. Et ça cet argument là, renforce notre attachement à ce personnage. Hare quant à lui a peur de tout et surtout du pire, malheureusement c'est le pire qui lui arrive dans 99% des cas , il est apparemment le seul non pas à voir, mais à avoir conscience des pouvoirs de Guu, ce qui le décrédibilise fortement auprès des autres, lorsqu'il s'agit de se défendre, de demander de l'aide ou tout simplement de se plaindre. Mettez-les ensemble et vous obtenez un cocktail de bêtises, de folies, d'espiègleries... Et la liste est encore trèèèèèèèèèès longue!
High Score pour du High Level.