Ce qui est bien avec une des formes de l'amour (dans ce cas celle d'un couple), c'est qu'elle n'obéit à aucune règle comme par exemple : un homme doit être toujours plus grand qu'une femme. En amour, le contraire est possible. Ce sera donc au travers des péripéties de Risa et Ootani que Lovely complex développera sa romance shojo.
L'OP est d'une pêche d'enfer comme le personnage de Risa. Les couleurs pètent, cela bouge dans tous les sens, on se croirait à une cotillon party. L'ED, au contraire, joue sur un ton beaucoup plus mélancolique et intimiste.
Le graphisme est conforme aux productions récentes sans se démarquer foncièrement. Les visages sont plutôt ronds et les couleurs pastels ont tendance à dominer.
Les premiers épisodes sont axés sur la comédie pour peu à peu sombrer dans la phase très redoutée du doute qui sera suivie inexorablement de la tristesse. Est-ce un choix judicieux? Mmm...c'est du shojo ! Et puis pourquoi vouloir changer les règles communes quand on sait que l'amour, c'est peut-être bien beau au départ mais cela fait pas mal souffrir au final...Heureusement que Lovely complex saura agrémenter d'une bonne dose d'humour ce passage obligé, notamment avec le personnage de sensei.
Que dire du couple phare? Risa a du cran, je vous le dis ! Elle aime son Ootani. Au lieu de nous servir un amoureux transi archi timide plein de romantisme, le prince charmant ne sera pas si charmant. Il lui en fera voir de toutes les couleurs qui sera, par moment, à la limite du supportable. Mais l'amour rend aveugle, n'est-ce pas?
Les personnages secondaires sont présents pour renforcer le côté comique de la situation, ils restent néanmoins assez clichés. La fin laisse un peu à désirer, elle ne conclut pas vraiment de manière satisfaisante cette romance. Malgré ses quelques défauts, Lovely Complex est à voir car cet animé offre de beaux moments...romantiques.
La note est 7,5