Que dire sur cette série ? Beaucoup de choses, trop peut être. Elle est incontestablement sujet à débat car le mélange des genres qu'elle opère amène une certaine confusion. D'un côté, des méchas, des filles sexy, un peu de fan service et des combats à gogo. De l'autre, de nombreuses réflexions philosophiques. Entre les deux, un scénario qui n'apporte, au final, pas beaucoup de réponse. Il faut donc accrocher pour pouvoir apprécier cette série et j'avoue éprouver des difficultés pour me faire un avis précis.
Du point de vue graphisme et animation, pour une série qui a plus de dix ans, on ne peut rien lui reprocher. La réalisation est également très bien mené même si les auteurs abusent dans 2-3 scènes de très long plan fixes. Quant à la musique, à part le tout dernier thème au piano sur la dernière scène, je n'en garde aucun souvenir si ce n'est quelques morceaux de musique classique bien senti.
Mais ce qui fait la richesse d'Evangelion, c'est peut-être les personnages. Ces derniers deviendront le centre de la série au fur et à mesure des épisodes. Ce fait est le reflet de la spécificité de la série. D'un pur shônen, la série se mue en une œuvre "cérébrale" avec comme point d'orgue les derniers épisodes. Et comme le scénario n'éclaircit pas toutes les zones d'ombres, on peut ressentir une certaine frustration à la fin.
Du coup, il suffit de lire les précédentes critiques pour voir qu'Evangelion est une série qu'on aime ou qu'on déteste. Moi, je n'ai pas réussi à déterminer si je devais l'encenser ou la détruire. C'est pour cette raison que j'opte pour une notation "moyenne". Car, au final, j'aurai passé de très bon moment.