Planetes est une de ces magnifiques oeuvres de science-fiction (non-mécha s'entend) telle que l'animation japonaise sait en faire - et telle qu'elle n'en fait pas assez, malheureusement.
Ici, pas de robots géants, pas de vastes intrigues politiques, pas d'apocalypse ayant ravagé l'humanité. Pas de symbolisme à outrance ou de philosophie obscure. Pas même de cyber-enquêtes criminelles palpitantes.
Non, Planetes montre juste la vie de simples humains, au métier indispensable: les ramasseurs de débris de l'espace. Leur vie de tout les jours, leurs aventures, leurs rêves et leurs émotions.
Je m'ennuie déjà, me direz-vous.
Et pourtant.
Du drame, des sentiments, des émotions qui ne vous sont pas forcés au fond de la gorge. Des personnages attachants, avec du relief, des personnages qui évoluent. Qu'on aime ou qu'on haït. De la comédie légère et sans excès. De l'action qui ne laisse pas l'intrigue aux oubliettes. De la psychologie et de la réflexion bien menées, qui ne se perd pas dans des divagations obscures mais va droit au but, et touche là où ça compte.
Planetes m'a fait rire aux éclats et sourire de joie. Planètes m'a attristé et m'a fait pleurer à chaudes larmes. Planètes m'a fait rêver et m'a déprimé. Planètes m'a causé des accès d'adrénaline et m'a calmé l'esprit.
Planètes n'est pas parfait, mais il contient tout. Tout ce que je demande à une oeuvre de fiction. Inutile donc d'en dire plus.
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Infos sur l'anime
Planetes
En 2068, après l'accident impliquant un transporteur stratosphérique de type Alnair 8, le problème des débris spatiaux fut enfin pris au sérieux. Des satellites obsolètes à l'abandon, des réservoirs éjectés par des navettes, des déchets provenant de la construction de stations spatiales... Tous ces débris gravitent autour de la Terre à une vitesse approchant les 8 km/s. A cette vitesse, même un minuscule fragment peut causer un désastre en percutant un vaisseau. Pour prévenir de nouvelles tragédies et favoriser l'exploration spatiale, il était devenu indispensable de s'en débarasser.Voici l'histoire de personnes ayant vécu à cette époque : Hachirota Hoshino, Phillip Myers, Arvind Rabi, Fee Carmichael, Yuri Mihairokoh et Eldegard Rivera font tous partie de la Section Débris, aussi appelée Demi Section, située au plus bas de la compagnie de l'espace Technora... Dans ce trou miteux une nouvelle arrivante fait son entrée : Ai Tanabe, naïve et maladroite, qui idéalisait la communauté spatiale... et qui n'est pas au bout de ses peines. Ensemble, ils récupèrent des débris à bord du bon vieux Toy Boy, un vaisseau qui a fait son temps.