Les Contes de Terremer

Les Contes de Terremer

Autrefois, les dragons et les hommes vivaient en harmonie, mais l’avidité de ces derniers les a peu à peu séparés. Les hommes dominèrent la terre et l’eau, tandis que les dragons régnèrent sur l’air et le feu et les deux peuples restèrent à l’écart l’un de l’autre. Pourtant, un jour, des hommes voient des dragons s’entretuer près des rivages humains. Pendant ce temps, la famine fait rage et les troupeaux sont mystérieusement décimés. Le pire est à craindre.

Dans ce climat d’angoisse et de catastrophes, Allen, prince royal, quitte le palais comme pris de folie en emportant l’épée magique de son père. Il rencontre le magicien Haitaka, également connu sous le nom de Ged. Ils entament ensemble un voyage pour découvrir l’origine du mal qui frappe les hommes. En chemin, ils font la connaissance de Tehru, jeune fille farouche et accusée de sorcellerie. Mais Allen sent qu’une ombre effrayante le poursuit inlassablement.

Synopsis soumis par Starrynight

Bunta Sugawara (Ged), Junichi Okada (Prince Arren), Aoi Teshima (Theru), Jun Fubuki (Tenar), Kaoru Kobayashi (Le Roi), Mistuko Baisyo (Vendor), Teruyuki Kagawa (Usagi), Yui Natsukawa (La Reine), Yuko Tanaka (La Sorcière Kumo)

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Critiques des membres

#Par Krokko le 25-06-2009

8

C'est profondément surpris que je ressors du visionnage de ce film. Surpris, mais surtout charmé et troublé. Surpris de ne pas avoir entendu parler plus tôt des Contes de Terremer. Charmé, parce que j'ai passé un très bon moment et que cet animé satisfaisait mes gôuts de fantastique. Pour la troublitude, j'y reviens sous peu ... Je n'ai aucun reproche à faire pour l'aspect technique. Ce type d'animation a déjà fait ses preuves, et m'a toujours séduit au plus haut point. Toujours des dessins uniquement, à part l'utilisation de 3D pour les dragons (qui font dde rares apparences). L'OSt m'a beaucoup plu, malgré mon manque de réceptivité à ces dernières. J'ai oublié de préciser que les [...] Lire la critique

#Par Zardius le 31-10-2007

6

En allant voir ce film, j'avais déja lu les livres dont il s'est inspiré, Les contes de Terremer d'un écrivain américain dont le nom m'échappe (NDLR : il s'agit de Ursula Kroeber Le Guin). Ayant plutôt apprécié ces oeuvres littéraires qui sont, sans êtres exeptionnelles, très correctes, c'est donc avec un préjugé positif que j'ai comencé à regarder le film. Comme je m'y attendais, Les Contes de Terremer souffrent du décalage habituel que l'on peut voir pour toutes les adapatations de livres au cinéma, certains passages sont peut expliqués et beaucoup de choses sont très dures à comprendre pour qui ne connait pas les livres, notamment sur tout ce qui est question de l'univers riche et [...] Lire la critique

#Par kuchiki byakuya le 19-09-2007

8

C'est avec craintes que je me suis décidé à voir ce film. Je dis crainte car faire aussi bien que le grand Hayao Miyazaki relevait du miracle. Le miracle n'a pas eu mais il faut admettre que pour un premier film, le fils a fait mieux que son père. Evidemment, on peut lui reprocher d'avoir repris quelques éléments de son père. La tenue d'Epervier ressemble à s'y méprendre à celle d'Ashitaka de Princesse Mononoké. Le chef de la garde est le portrait craché d'un des pirates du Chateau dans le Ciel. Il y a tout un tas de ces ressemblances, qui sont parfois vraiment énormes. Cependant, malgré ce point, l'histoire est attrayante et change de ce que nous avons pu déjà voir. En effet, Goro [...] Lire la critique

#Par Scalix le 11-07-2007

8

« Le conte est un récit assez bref, de faits imaginaires ou prétendus tels, qui plonge le lecteur dans un univers déroutant, différent du monde réel. » La définition du conte s’accorde aussi à définir ce film, aussi étrange que fascinant, dans lequel on s’abandonne, malmené par une narration erratique, et par un monde où l’on ne reconnaît ni les codes, ni les peurs, ni les joies. Nombreux sont ceux gardant en mémoire l’esprit léger, simple et enfantin des films de Hayao Miyazaki. On se rappelle de la saisissante fantaisie proposée par Le Voyage de Chihiro, de l’action et de l’humour de Porco Rosso, tout comme de la poésie écolo de Princesse Mononoké. Avec Gedo Senki, on se rappellera [...] Lire la critique

#Par Beck le 05-05-2007

7

Réaliser son premier film au sein du studio fondé par son propre père, voilà l’exercice auquel s’est plié Goro Miyazaki. Fils du célèbre Hayao Miyazaki, il a donc eut la lourde tâche de prendre la succession de son père le temps d’un film. Geko Senki, traduit par « les contes de terremer », fait donc office de trait union entre un glorieux passé et un futur ou la pérennité du studio doit être assurée. De ce fait, qui peut s’empêcher alors de comparer Gedo Senki à ces prédécesseurs ? Peu de monde, surtout quand des références surgissent [...] Lire la critique

#Par watanuki le 15-04-2007

8

C'est un Ghibli étonnant, fantômatique, que les Contes de Terremer. Le lyrique et l'épique y sont mis en sourdine, tout comme la diversité des personnages et des décors. Goro Miyazaki donne à ce film une ambiance inédite, en insistant sur un certain pessimisme et en favorisant plus les visions horrifiques ; ainsi, on oscille constamment entre Blanche-Neige et les films de Hideo Nakata, entre spectres errants et sorcière monstrueuse. Miyazaki choisit de rendre sa sorcière encore plus terrifiante que celle de Blanche-Neige, en lui donnant un aspect filiforme et une maigreur effrayante, à tel point qu'on pourrait croire [...] Lire la critique

#Par Starrynight le 12-04-2007

5

L’enjeu est d’écrire une critique de ce film sans se référer constamment aux œuvres réalisées par Hayao Miyazaki, le père du réalisateur. L’exercice est d’autant plus difficile que de nombreux éléments dans ce premier film du fils évoquent les films du père. Le premier auquel on pense est Nausicaä (le style des costumes et des décors, l’ambiance générale, le chara-design de certains personnages), puis en voyant Allen sur sa monture on pense à Ashitaka chevauchant le cerf Yakul dans Princesse Mononoke, la grande ville partiellement en ruines et envahie par la végétation n’est pas sans rappeler la cité de Laputa dans le Château dans le Ciel, idem pour le symbole sur l’épée, proche cousin de [...] Lire la critique

#Par FullMetal Klavikul le 11-04-2007

6

Enfin, ce film tant attendu, symbolisant l'avenir du Studio Ghibli, car premier film de la deuxième génération, réalisé par le fils de Hayao Miyasaki, sort dans les salles françaises, et le résultat n'est pas si mal. Tout d'abord, on ne peut qu'être admiratif devant l'aspect graphique du film, rappelant les premières oeuvres de Miyasaki-père (hommage? Oui!), avec ses traits simples sans détails complexes sur les visages, permettant d'identifier tout de suite les émotions des personnages (quand Arren est comme "possédé", on le voit tout de suite : son visage devient franchement "moche", avec de grands yeux et une expression démente), et évidemment on retrouve la marque de fabrique du [...] Lire la critique

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