A/Un scénario (politico-philosophique) avec un minimum de profondeur :
Effectivement, la deuxième partie de cet anime reste digne, scénaristiquement parlant, par rapport à la première saison : encore quelques rebondissements quelque peu imprévisibles (même la fin m'a assez surpris tant j'm'y attendais pas vraiment!), plus d'introspection, un rythme bien ficelé sans de lourdeurs accablantes, c'est toujours mature (vu les thèmes abordés) et notre "cher" anti-héro continue plus que jamais d’assouvir son souhait de "détruire le monde pour en créer un nouveau" !
Qui plus est, la plupart des questions laissées en suspense furent closes...enfin, j'n'avais pas cette impression en c'qui concerne l'origine du Geass ou l'existence d'être humains immortels!
Bref, on poursuit la suite de l'histoire avec plus ou moins de plaisir!
B/Une pléthore de protagonistes inégalement pertinente finalement :
-Lelouch (vi Britannia) Lamperouge est fidèle à sa personnalité : il est (constamment) un manipulateur, quelqu'un de froid et distant et parfois impitoyable (bien que ses sentiments peuvent prendre le dessus sur ce qu'il s'est fixé pour objectif).
-Suzaku Kururugi va devenir moins naïf et donc plus réaliste par rapport à le cruelle réalité qu'il l'entoure : j'l'ai trouvé plus intéressant faut dire !
-C.C : quant à elle, elle reste la même, bien qu'on en sait plus sur son passé et qu'il va se passer quelque chose de surprenant sur son sujet...
-les autres personnages secondaires sont constitués de quelques nouveaux: aucun d'eux ne m'a paru réellement pertinent, que ce soit notamment les "Knight of Round" (en dehors de Suzaku) ou Rollo (le "frère" de Lelouch)! Mais, leur présence ne fut pas non plus néfaste. Résultat, ce sont les anciens et leur évolution à travers la deuxième partie de l'anime qui avaient de nouveau de l'intérêt.
C/Des graphismes corrects tout en ayant techniquement rien de bien particulier :
La qualité graphique et technique est similaire à ce que c'était auparavant: c'est pas mal fait, mais sans plus quoi (et ces visages presque "triangulaires" sont toujours de la partie !).
D/Le tout auditive-ment "agréable" :
Les openings (surtout le premier) et endings restent dans la moyenne qualitativement parlant, l'ost aussi.
Ainsi, Code Geass s'achève bel et bien, la pertinence du visionnage est au rendez-vous pour notre plus grand intérêt. Et, j'n'ai pas vraiment été déçu, si ce n'est que l'effet de la première partie fut (un peu) moins éclatante ici...!