Advent children ou le film qui reprend les aventures de Cloud & Co, héros adulés du non moins apprécié jeu vidéo Final Fantasy VII. Aussi les fans de cet univers attendaient beaucoup de ce film en totale 3D, patience qui est au final récompensée, même si plusieurs défauts viennent assombrir le tableau.
Premièrement, le film n'a aucun égal en matière visuelle, en tout cas pour l'instant, la claque est prise et on en prend plein les yeux du début à la fin, s'émerveillant de voir ses persos favoris prendre vie. Ainsi, le chara design n'est pas à déploré, Tifa est toujours aussi craquante, Cloud est toujours la classe incarnée et Vincent mérite définitivement sa place de n°1 dans le coeur des fans.
Evidemment c’est encore plus beau de les voir en pleine action et de ce côté on est plus que servi !
Les combats ne manquent et représentent même le cœur d’Advent Children, ce qui au niveau du déroulement du scénario pose quelques problèmes, tant la liaison entre deux fights est parfois bancale, ce qui au final donne souvent l’impression de regarder un clip géant plus qu’un film à part entière. Mais en ce qui concerne le traitement des affrontements entre les différents personnages, tout est parfait ou presque, le bullet time fait foison, la réalisation est impec et le tout jubilatoire.
Dommage qu’il n’en ait pas été de même du scénario qui pêche un peu par sa platitude. Pour commencer sur ce point, que ceux qui n’ont jamais terminé le jeu passent leur chemin, ils n’y comprendraient malheureusement pas grand-chose, aucun passage explicatif n’ayant été prévu pour les profanes.
Pour les autres, et ils sont nombreux, je pense que la frustration la plus récurrente est certainement le traitement on ne peut plus léger des compagnons de Cloud. En effet, si le beau blond est mis en avant tout au long de l’œuvre, il n’en est rien de Barret et les autres qui ne font guère plus que de la figuration et là le bât blesse même si le combat de Tifa rattrape un peu cette bévue.
Egalement, le clan Kadaj, même si leur «classe attitude » ne fait pas tâche dans l’univers FF, aurait mérité des explications plus poussées tant le raisonnement concernant leur existence et leur lien avec Sephiroth est flou. Un comble pour les méchants de l’histoire.
Rajoutez à cela une narration parfois un peu trop décousue et vous aurez mis le doigt sur le point faible d’Advent Children. Dommage, mais pondre un scénario d’1h40 aussi touffu que celui que l’on découvrait au bout d’une centaine d’heure de jeu n’est pas chose aisée et le plaisir reste là malgré tout.
Un incontournable pour les fans !