Du shônen, du pur, du vrai. Une quête initiatique (erratique ?) de deux jeunes frères, dans un monde original où se confrontent l'alchimie, la religion, l'armée : ça promet beaucoup.
Les personnages sont assez charismatiques, même parmi les secondaires - enfin du côté des "méchants" cela laisse un peu à désirer. Le rythme est d'abord très dynamique : de petits arcs le temps de savoir si la série continuera, un début classique de série. D'abord on bouge, on voit du pays, puis c'est le chien qui se mord la queue, et c'est bien dommage.
Ensuite l'intrigue s'alourdit de plus en plus, et le mélange violence/humour gamin lasse assez vite. On m'avait averti des longueurs, mais là c'est carrément du délayage avec du n'importe quoi. L'alchimie est l'équivalent de la science ? Alors pourquoi si peu de choses sont-elles expliquées ? Et c'est quoi ce revirement final lorsqu'on ne sait plus comment se recycler ? Quelle déception.
Le plus insupportable, ce fut la bande-son. Des voix de doublage agaçantes, des musiques sans relief ni qualité (sans oublier le massacre de Wagner à la fin). Du coup, je n'ai pas été transportée d'émotion par cette histoire. Quelques sourires, voire quelques ricanements par-ci-par-là avant que les comiques de répétition ne fassent plus effet.
Ce fut difficile pour moi d'achever la visualisation de FMA, mais je ne l'ai pas détesté non plus.