Une école féminine se rend à Kenenone High School, un campus masculin situé en plein dans la montagne. Il ne s'agit en fait que d'un test, afin de voir si gars et filles peuvent cohabiter, car les directeurs des deux écoles souhaitent n'en faire qu'une seule, mixte, à Kanenone!
Inutile de vous dire que ça promet! Vous avez d'un côté une bande de gars isolés dans la montagne, en manque de sexe et de nanas, et de l'autre l'élite de la gent féminine. En effet ça promet de bonnes heures de plaisir. Je peux vous dire que la série tient sa promesse jusqu'au bout et on passe un bon moment en compagnie de nos trois (quatre) abrutis de service. Ils sont tellement désespérés et depuis si longtemps isolés de la civilisation qu'ils sont prêts à faire n'importe quoi (et quand je dis n'importe quoi, je dis N'-I-M-P-O-R-T-E Q-U-O-I.). Les gags s'enchaînent les uns après les autres, les mecs se retrouvent toujours dans des situations inimaginables, on en a presque honte pour eux.
Mais à travers toute cette loufoquerie hilarante, il y a quand même une histoire sentimentale, bien montée, et très présente tout au long de la série. En effet, Midori, une jeune fille qui est apparue dans un rayon de lumière, au même moment où l'autobus arrivait à Kanenone, est amoureuse de Yuusuke, le personnage principal et ami de nos trois crétins. Elle semble le connaître depuis longtemps et il semblerait qu'un lien mystérieux les unisse, cependant Yuusuke semble ne pas la connaître et ne rien éprouver pour elle.
Green Green a été bombardé de critiques quant à son caractère ecchi, ses scènes osées à la tonne et son côté absurde avec des attitudes perverses tout bonnement inconcevables.
Moi je pense que c'est ce qui en fait sa force, on pourrait se penser choqué par un tel genre, mais pourtant on embarque facilement dans le "beat" de la série, on s'habitue très facilement aux scènes de nudité et à nos trois pervers de service qui en font plus que trop! C'est vrai qu'ils sont débiles, mais leur côté désespéré et maladroit en amour est absolument attachant, on finit par souhaiter qu'ils puissent avoir ce qu'ils veulent, c'est-à-dire: une petite amie! Ils ont aussi un lien solide d'amitié, même s'il n'est pas mis en avant, on ne peut le nier et cela fait d'eux un trio complice et inséparable qui saura nous faire mourir de rire pendant douze épisodes. Et ce pauvre Yuusuke qui se retrouve toujours, malgré lui, au milieu des belles bourdes de ses trois potes dégénérés, sa réputation auprès des filles va en prendre un coup. Mais Midori ne semble pas en tenir compte et redouble d'efforts pour attirer son attention. De quoi rendre la série encore plus alléchante!
Côté technique, la qualité graphique de Green Green est épatante, même s'il ne s'agit que d'une vulgaire histoire d'ados à la japonaise, les dessins ne sont pas bâclés, ils sont même très détaillés et travaillés avec soin. La personnalité de chaque personnage transparaît dans ses traits corporels. Et une chose qui m'a surpris également, c'est qu'à la différence de beaucoup d'autres séries, les personnages sont uniques, et tous différents graphiquement. Surtout les filles, j'ai remarqué ça plusieurs fois dans d'autres séries du genre "High School", les filles ont toujours tendance à être pareilles, il y en a toujours au moins deux qui se ressemblent, et dans certains cas ça devient trompeur. Dans Green Green, le moindre trait corporel d'un personnage est unique, que ce soit les jambes, la poitrine, la taille, le visage... même les cheveux!
Bref, à mon avis cette série est un must! Elle est unique en son genre, et abominablement tordante, c'est bien simple: On peut plus s'arrêter, on en mange et on en redemande!
Alors fans de comédie absurde, cette série est pour vous!