J’ai récemment reçu un cadeau, emballage rose bonbon, imbibé de parfum. Avec un tel contour, quelle horreur pouvait se cacher à l’intérieur de la « chose » ?
Introduction : Vous avez tous au moins une fois ressenti cette désagréable impression de regarder quelque chose que vous ne devriez pas voir ? L’opening était encore plus immonde que tout ce que je pouvais m’imaginer… D’une médiocrité surréaliste ! La perfection de l’imperfection… Cette bonne vieille intro m’annonçait de bien tristes prédictions… « Ho mon Dieu ça commence. Je, je n’ai jamais vu de graphismes aussi... « Moches » c’est tellement gay, seigneur, ah… »
La surprise : (45minutes plus tard) : « Pourquoi je souris put*** ? Ma critique sera sanguinolente ! » Au fil des épisodes, je commençais à m’habituer malgré moi à une ambiance des plus sympathiques… Et un humour bien parodique, du quasi-constant second degré. Et puis pourquoi pas ! Ils sont assez intéressants finalement ces personnages. Tout ce beau monde venant donner une ambiance d’ensemble vraiment particulière à cette œuvre. Puis sous ce contexte, le style graphique me paraît plutôt bien choisi, il en va de même pour l’humour. Sans plus tarder, parce que je ne vais pas non plus crier au génie.
Les défauts : Anime assez léger. Après coup cette série n’a pas marqué mon esprit plus que ça, je pourrais lui reprocher de manquer d’impact. Mais le pire reste cette variante de qualité d'un épisode à l'autre. On passe d'un bon moment à se marrer, à une histoire presque touchante, d'un pauvre gosse riche en manque d'amour... Déjà que l'histoire se paye le luxe de ne pas avoir de fil conducteur, faut pas déconner...
Conclusion : Avis très mitigé. Pour cause je me suis étonné à avoir apprécié ce genre d’anime. Du transsexuel au couple yaoi incestueux, c’est cet agréable chemin parsemé des arcanes les plus salaces de notre sacro-sainte animation japonaise, que nous propose délicatement Ouran Host Club. Sous le contexte complètement barré de cette série, cela ne m'a pas plus dérangé que ça.
Ouran Host Club, tu m’as appris que l’emballage ne faisait pas tout le temps le contenu.