Accrochez-vous et regardez Tokyo Magnitude 8.0 !
L'histoire est simple : un séisme d'amplitude 8 sur l'échelle de Richter se produit à Tokyo. Parmi les victimes du sinistre, Mirai, une jeune adolescente et son petit frère Yuuki, partis voir une exposition à des lieues de leur maison, leurs parents travaillant trop pour y aller avec eux. Ils se retrouvent seuls dans ce chaos, mais pas longtemps, une jeune mère, veuve, Mari, les prend sous son aile, le temps du chemin du retour.
Voilà que l'aventure de ces trois là commence, elle dure 11 épisodes, jusqu'à la fin, sublime.
Les 2-3 premiers épisodes mettent en place le décor (et peuvent sembler un peu "longs") puis tout s'enchaine, les 11 épisodes ne sont ni de trop ni pas assez, se terminant juste au moment où le cœur crie stop. Le scénario est superbe, le graphisme presque réaliste, un bel opening, des personnages plus vrais que nature, un très bon rythme, entrecoupant les moments "d'action" et ceux de "répit", juste le temps de souffler, de se remettre de ses émotions avant de repartir.
Car s'il devait y avoir un mot pour résumer cet animé, cela serait émotions. On passe par toutes les "palettes", de la joie, du rire, aux larmes, à la tristesse, la colère, l'apaisement. Même quand on ne veut pas, même quand on veut résister, on finit par se laisser emporter.
Et puis, probablement ce qui en fait un animé particulier, en tous cas pour ceux qui sont "adultes" à défaut de parents, c'est que certes on peut "s'identifier" aux enfants, au cœur de l'histoire, mais aussi à Mari, à leurs parents, tout comme au grand-père secouriste volontaire. Pour beaucoup "d'adultes", la mort n'est pas nouvelle, même si Tokyo Magnitude en offre un traitement d'une douceur poétique cruelle. Mais pour les parents, qui courent après le temps, travaillent toujours et encore plus pour subvenir aux besoins de la maison, qui se disent parfois que le temps est passé trop vite, que leur(s) enfant(s) est(sont) déjà grand(s), c'est aussi là que Tokyo Magnitude appuie... Ca peut faire mal...
Bref, à peine fini de regarder le 11e épisode, je poste cette critique et vous enjoins vivement à le regarder (sauf si vous avez un coup de blues ou le moral dans les chaussettes, gardez-le pour quand ça ira tip top !).