Si vous avez besoin de vous détendre, jetez un œil sur cette comédie complètement irréaliste et déjantée. A une condition toutefois : les oreilles chastes s’abstiendront ainsi que les allergiques à l’humour graveleux.
L’OP sera en parfait contraste avec l’ED, à l’image de l’animé et du héros. Un son bien brutal face à une mélodie au goût de barba papa. Le graphisme et les chara-designs paraitront enfantins à première vue mais se révèleront tout à fait adéquats une fois la série achevée.
L’histoire se centre sur Negishi, jeune homme adorable qui rêve de conquérir le public avec des chansons douces aux paroles romantique digne d'un Hervé Villard et se retrouve, finalement, comme leader d’un groupe de hard-rock à la Marylin Manson. Le registre comique semble facile et peu original, néanmoins il est d’une efficacité redoutable. Ce qui rend attachant Negishi, c’est sa complète mauvaise foi à reconnaître sa double personnalité. Le spectateur complice rira de ses nombreux déboires avec en prime les interprétations délicieusement foireuses de fans plus bêtes que méchants, les délires d’une manager diabolique et la condescendance d'une amoureuse naïve.
Toutefois, on regrettera que l’humour tourne essentiellement autour des mêmes thèmes. Les personnages secondaires se contentent d’être des personnages secondaires, manquant ainsi d’une certaine profondeur. Le format court de l’animé expliquant cela. Par contre, la voix du seiyu est impeccable : douce et crémeuse en mode Negishi, bien rocailleuse en mode Krauser.
Même si DMC se moque de façon très exagérée des clichés concernant les groupes de hard-rock, une certaine tendressese se dégage .
Comédie sans prétention, DMC réussit son pari à faire rire aussi bien les fans et non fans de ce genre musical.