Critique de l'anime Highschool of the Dead

Highschool of the Dead est sans doute l'anime le plus comique que j'ai pu voir au cours de l'année 2010. Cependant, je ne suis pas sûr que c'était vraiment le but... Je me demande d'ailleurs encore ce qui m'a poussé à tenter l'aventure (sans doute parce que c'était diffusé gratuitement...), car les trailers et le générique parlaient d'eux-mêmes : ce serait des zombies (pas fan mais ça passe) et du ecchi à outrance (pas fan du tout). Et pourtant, je suis allé jusqu'au bout, rien que pour voir jusqu'où cette dernière perle de Madhouse pouvait s'enfoncer.

Malgré mon peu d'intérêt pour les genres représentés, je me suis surpris à bien apprécié les premiers épisodes. On est tout de suite mis dans le bain, c'est joli, bien animé, et l'ensemble respecte les codes imposés par le récit. On a donc des zombies en pagaille, des petites culottes à foison et des seins qui rebondissent comme des ballons dans un grand huit. Et cela ne me choque même pas, c'est dire!

Pourtant, mon enthousiasme va vite retomber à cause de la pitoyable qualité du reste de la série. En clair, hormis les deux premiers épisodes et le dernier, on se fait chier. A mon grand regret, la série vire rapidement en grosse orgie d'ecchi avec des épisodes mémorables, avec en top position la scène ultime où toutes les filles prennent leur bain ensemble. Il faut dire que comme dans toute série ecchi qui se respecte, la nature a été très généreuse avec nos héroïnes (voir trop pour certaines... mais passons), et les gars de Madhouse s'en donnent à cœur joie (même si ça frôle parfois le mauvais goût, bien évidemment).

Mais passons. Honnêtement, je n'ai pas envie de faire un procès à cette pauvre série juste à cause de son ecchi bas de gamme. A mon grand regret, j'ai souvent explosé de rire devant l'"inventivité" de certaines scènes, plus particulièrement quand des seins servent de cale ou encore quand ces dernières laissent passer les balles entre eux en mode Matrix (à voir, c'est vraiment tordant). Non, le tort est bien plus subtil.

En fait, HOTD déçoit car on s'attend à autre chose. On s'attend à bien plus d'action, plus de massacre. Que les culottes soient en gros plan, ok. Mais pas au détriment du dégommage de zombies, merde! C'est finalement le plus gros reproche à faire à la série : ce n'est même pas divertissant alors que le genre s'y prête sans problème. Un équilibre entre ecchi et horreur auraient pu créer un "truc" sympa. Ici, ce n'est pas le cas. Et c'est là que je déclare la série coupable, coupable de s'être rabattue sur l'ecchi alors que le genre en parallèle était plus original, surtout en animation japonaise.

Je ne peux donc pas décemment venter les mérites de cette série. Mais vous serez sans doute surpris de mes raisons énumérées plus haut. Le démarrage s’annonçait prometteur, mais c'était sans doute trop en demander. Je peux excuser l'abondance d'ecchi si les à-côtés valent le coup, mais ici ce n'est pas le cas.

Allez, je ne vais pas aller plus bas que 3/10. Déjà parce que c'est quand même joli (certaines images valent parfois le coup), c'est grotesque à en être drôle (Je mouuuillle!) et que mine de rien, on a envie de savoir la suite (la suite de rien... oui je sais, c'est paradoxal).

Je conclurais donc ainsi, en ajoutant au passage que l'opening poutre.