Au premier épisode j’ai vraiment eu l’envie de laisser tomber. C’était trop calme, trop plat et le ton un peu trop mielleux commençait déjà à m’agacer au bout de seulement vingt minutes.
Mais j’ai tout de même voulu tenter le coup et j’ai bien fait de persévérer.
C’est calme ok mais pas déplaisant pour un sou ; pas d’histoires alambiquées et sophistiquées mais juste de la simplicité et de la douceur. C’est un anime qui prend son temps sans pour autant devenir ennuyeux. Là où une série quelconque aurait pu basculer aisément dans la niaiserie, HR préserve ce côté angélique en donnant aux petites haibane des pensées et des actes qui les font si bien différer des héroïnes connes et ordinaires.
J’ai beaucoup aimé l’opening qui cadre parfaitement avec le ton de la série, normal oui mais il n’empêche que des fois y’a vraiment des hors sujets musicaux horribles, alors qu'ici c’est parfait.
Sans basculer dans les clichés, HR nous offre un bel anime à forte teneur en psychologie ajoutée avec (entre autres symboles) la présence importante sans être pesante des sentiments tels que la culpabilité ou la peur, peur de demander de l’aide et d’être trop entouré comme celle d’être au contraire isolé et de ne plus pouvoir être aidé.
Un très bon épilogue pour clôturer tout ça qui tranche vraiment par rapport aux épisodes précédents et montre que tout n’est pas toujours aussi rose qu’il n’y paraît et qu’on pourrait le croire dans ce genre d’anime même si l’histoire ne se finit en fin de compte pas si mal que ça.