Un énième anime s'inscrivant dans un univers patriotique régi par le progrès aurait dû me faire abandonner Code Geass avant même de visionner le premier épisode.
J'ai pris sur moi et décidé d'entamer cette série. Et finalement, le défaut du projet n'est pas celui attendu...
Ainsi on se laisse plutôt facilement entraîner dans cette atmosphère de conflits ethniques et de discrimination.
Il est très rapidement acquis que le personnage principal ne laissera pas beaucoup de place aux autres en haut de l'affiche. Tant mieux, celui-ci respire le courage, la prestance, mais aussi la tourmente. Cette dernière est la plaque tournante de l'intrigue, pour rester sur une ligne directrice classique mais efficace.
Là où le chara-design ne m'a pas fasciné, l'animation des grosses machines ainsi que la mise en scène brillent.
La bande originale, le jeu des comédiens (Jun Fukuyama signe sans doute sa plus belle prestation) et les bruitages ne sont pas en reste!
Le point noir de la série reste, pour moi, l'utilité très discutable de nombreux apartés. En effet, beaucoup d'éléments et de personnages sont dispensables et on tarde à en connaître le véritable objectif. Quand celui-ci nous est amené, on est souvent déçu. Surtout vis-à-vis de la place prise par ces parenthèses.
Au delà de ces quelques baisses de régimes, la fin ne désappointe pas et nous donne envie d'attaquer la deuxième saison.