Magnifique. Cet anime est tout bonnement splendide. Oui je vais m’expliquer, ou plutôt je vais lister ce qui fait de cette série une série d’exception (comment ça y’a trop de superlatifs ?!). :p
Viennent tout d’abord les personnages, tous plus charismatiques les uns que les autres. Pour ne citer qu’eux un Spike – Lucky Luke à qui l’on aurait fidèlement laissé sa cigarette ; un Jet bourru sans manquer néanmoins de sensibilité et une Faye fatale qui ne change quasiment pas de sa tenue jaune-poussin-mort au fil des épisodes.
Une bonne série n’est rien si l’Ost vient tout foutre par terre, c’est en tout cas mon ressentiment ; ici au contraire l’Ost vient compléter et renforcer l’anime, tel un film de Tarantino où les musiques jouent un rôle aussi puissant et important que celui du scénario.
On a ensuite une bonne histoire qui permet à loisir de sauter un épisode sans pour autant se retrouver perdu par la suite. Il est évidemment conseillé de ne pas en louper pour pouvoir apprécier au maximum la série mais le scénario est tel que les mini histoires s’entrecroisent avec le fil conducteur qui relie les épisodes entre eux pour arriver à un dénouement final bien reconstitué où l’intrigue et ses éléments ne se sont pas perdus en route.
Dans la continuité de l’anime, arrivent finalement de multiples références musicales au même titre que cinématographiques, de YMCA à Queen en passant par les films de « cowboys » et les bons semblants de sonorités à la Sergio Leone.
Allez juste pour pinailler, le seul défaut m’ayant dérangée, voire carrément arrachée l’oreille, est du… à la VF, avec un Bloody Mary prononcé bloudi…
Mais comme d’une, c’était vraiment pour faire ma rabat-joie et de deux ça ne fait pas partie de la version originale à proprement parler, Cowboy Bebop m’a montrée d’un bout à l’autre à quel point il méritait son 10/10.