Cet anime, c'est une histoire d'amour, celle de Akari (une jeune fille) et de Takaki (un jeune garçon), deux enfants dont les parents déménagent souvent pour leurs travails, et qui se retrouvent dans la même école à Tokyo. Ils partagent les mêmes hobbies, les mêmes pensées, les mêmes promenades... Lors d'une, au printemps, lors de la floraison des cerisiers, Akari apprend à Takaki que les pétales de cerisiers tombent à 5 centimètres par seconde. Puis les parents d'Akari déménagent, puis ceux de Takaki, loin de Tokyo et dans des directions opposées.
L'anime se déroule sur trois courts-métrages mis bout à bout, trois histoires, trois régions du Japon, trois moments de la vie de Takaki et d'Akari, de leur entrée au collège à l'âge adulte, et sur les effets de leur éloignement géographique sur leur relation amoureuse.
Un traitement très poétique à la japonaise du sujet, avec des images sublimes (une association harmonieuse entre de la 2D et de la 3D), une bande sonore époustouflante (quand j'entendais les oiseaux et le vent, j'en suis venue à me demander si c'était dans l'anime ou dans mon jardin), une féérie visuelle et sonore pour traiter une réalité parfois dure, sans idéalisme-romantisme à l'eau de rose, où les pensées et les sentiments les plus profonds des personnages glissent grâce aux voix-off.
Si vous avez aimé Le Tombeau des Lucioles, vous aimerez, je pense, 5 Centimeters per Second.
J'y ai retrouvé (en plus des voyages à travers le Japon, ça fait du bien de sortir de Tokyo ou autre ville) la même beauté, la même poésie, le même esprit, le même déroulement du temps qui semble s'étirer vers l'éternité, la même patience, dans lesquelles le drame, la tristesse, la joie, se mêlent, se nouent, s'unissent.
A mon gout, 5 Centimeters per Second est un vrai petit chef d'œuvre à la japonaise, que je recommande donc fortement. Bonne séance !