"Si cette histoire arrive à se vendre alors Dot Hack sera le manga le plus vendu de tous les temps!"

» Critique de l'anime Sword Art Online (TV 1) par le-crepusculaire le
06 Août 2014

"Si cette histoire arrive à ce vendre alors Dot Hack sera le manga le plus vendu de tout les temps!"

Cette phrase que j'avais prononcé dès les premiers épisodes de Sword Art Online.
Cette phrase que j'avais prononcé de tout ce dédain qui me caractérise.
Cette phrase qui me faisait rire au début de cette anime… Et qui me fait me rendre compte à quel point j'ai pu être con.

Ce manga se vend comme des petits pains, à tel point qu'on se retrouve aujourd'hui avec une suite qui s'annonce comme étant bricolé à l'arrache pour les fans de la première heure… Certain dirons qu'on ne peut pas prévoir ces choses-là, des fois des œuvres montrent qu'un réel travail à été effectué et sont d'une qualité exemplaire et pourtant ces œuvres ne marchent pas. Quand d'autres ne sont que des petites conneries qui rapportent des tonnes et tonnes de frics à leurs créateur.
Je compare souvent Sword Art Online à ces petites bracelets en plastique, de toutes les couleurs que beaucoup se mettent au poignée cet été. Oui, ces mêmes petits bracelets, qui étaient à la mode il y a 5 ans de ça, mais que tout le monde à déjà oublié pour je ne sais qu'elle raison. Il y a cinq ans ces bracelets avaient le mérite de n'être pas chers et de colorés un peu nos corps allant s'exposer au soleil, mais aujourd'hui, un homme à fait fortune en RESSORTANT le même concept. Et ça me met juste hors de moi, qu'un mec puisse faire fortune avec une chose qui existait déjà et qu'il a juste ressortit. C'est exactement le même problème qu'à Sword Art Online, il existait déjà plusieurs séries avec le même thème, ça s'appelait Dot Hack, mais aujourd'hui, tout le monde à laissé plus à SAO comme étant le manga qui rend honneur à la génération MMORPG.
Bon sang…

Je ne vais pas m'amuser à faire la comparaison entre Hack Sign et SAO, car se ne serait pas intéressant de préciser que SAO à une histoire tellement plus bête, mal mise en scène et mal rythmé comparé à son prédécesseur qui avait également un réel soucis de rythme, il faut bien l'avouer…
Mais SAO figure parmis les œuvres qui ne mérite pas non plus d'être conduite au buché, ce n'est pas un Bleach ou un Fairy Tail, non, il a tout de même quelques qualités et j'irais même jusqu'à dire que je comprend pourquoi ça marche autant !

Pour détailler un peu plus mon propos voici un petit angle de réflexion… Certes, vu par mes yeux non expert, qui pourrait être proche d'un débat politique comme votre oncle beauf peut avoir lors de repas de famille, mais qui vaux quand même le coup d'oeil.
En supposant qu'il y a trois périodes pour le manga en France, qui sont les suivantes :
- L'avant Dragon Ball Z
- L'après Dragon Ball Z
- Et l'après Naruto
On peut très facilement expliquer pourquoi SAO à marché du tonnerre de dieu, quand les Dot Hack ont toujours eu du mal à trouver leurs publique chez nous. La période de l'après Dragon Ball a coupé le peuple de fan de manga en deux, les ahuris ne jurant que par Dragon Ball qui n'iront jamais voir se qu'il pouvait bien y avoir d'autre comme manga (75 %) . et les autres qui se contentaient de commencer les premiers tomes de Hunter x Hunter et qui allaient voir se qu'il se faisait en librairie et qui restaient plus ou moins à l'écoute de se que l'animation pouvait proposer… Grâce à Game One, on avait donc droit à des Gun Frontier, Cowboy Bebop et enfin les Hack Sign. Une autre vraiment en avance sur son temps qui proposait concept très original pour l'époque.

Mais se qui a vraiment donné un coup de pied au cul à l’industrie du manga c'est Naruto. Oui, en France il faut bien admettre que la génération de l'après DBZ avait grandit et c'était retrouvé face à une campagne de pub très efficace dans toutes les bonnes librairies montrant un petit Ninja que l'on ne cite plus aujourd'hui…
Ces derniers avaient donc dépassé cette période ou Dot Hack pouvait avoir un certain intérêt, ils ne leurs restaient plus qu'à le découvrir par eux mêmes en cherchant sur tout les millions de manga que le net leurs proposait. Une grooooosse majorité c'est donc tourner vers beaucoup d'animés, et dieu sait que l'animation japonaise peut accouché de chef d’œuvre suprême et intemporelles. Comme elle peut accouché d'un nombre de bouse fantastique, oui, je veux bien sur parler de ces conneries qui scinde encore la communauté de fan de manga en deux… Ceux, qui par je ne sait quel procédé chimique se produisant dans leurs cerveaux, peuvent apprécier les merdes comme Bleach et Fairy Tales, car oui à se stade-là je pense quand même que c'est un réel « pouvoir » d'apprécier ce genre de choses. (Vous ais-je déjà dit que j'haïssait ces œuvres ? XD)
Puis les autres… Et parmi ces deux groupes, beaucoup apprécie les MMORPG, car en France on ne peut pas aimer des choses diverses et variés, on appartient forcement à un groupe… On ne peut pas aimer le Rap, le sport et les mangas pour beaucoup, donc on se cantonne dans une appellation que je déteste, on se dit être un « GEEK ». Et alors SAO arrive au milieu de tout ça, à une époque ou l'animation japonaise propose une tonne de choses, il s'impose alors comme étant l'oeuvre faisant part belle au monde du MMORPG. Les fans de ce type de jeu son aux anges et les autres sont naturellement intéressés, SAO à su trouver sans aucun mal son publique.

On ne peut donc pas lui en vouloir et le comparer à un Bleach ou Fairy Tales (dieu que je déteste ces trucs… Ah ? Je ne vous l'avez jamais dit?), car pour moi et si on en suis ma réflexion précédente il est tombé pille à la période ou il aurait pu attirer un max de monde !
Le premier coup d'oeil y fait beaucoup pour le spectateur lambda et il fait admettre qu'au niveau graphique SAO s'en sort très bien. Le chara design n'est vraiment pas inspiré, mais il a au moins le mérite d'être simple et très évocateur. On ne voit pas des personnages d'héroïque fantaisie, mais des personnages de MMORPG, et juste pour ça c'est très bien jouer de la part des producteurs. On peut voir, dans les trailers, quelques chose qui se confirme pendant le visionnage de l'anime. Les animations sont de très bonnes qualités et elles promettent de très beaux affrontements. (Visuellement parlant, je précise)

C'est donc tellement dommage d'être devant une telle histoire.

On reprend le concept, inintelligent et bien amené d'un Hack Sign, le concept du « c'est un MMORPG où peu vraiment y mourir dans la vérité de la réalité véritable ». Il nous apparaît alors une petite foule de personnages avec de charisme d'une moule, le héros y compris. Mais pour marquer la gravité de la chose pendant les dix premiers épisodes on nous montre beaucoup de personnages secondaires mourir, histoire de se donner facilement un genre Dramatique maîtrisé, alors que se n'ait absolument pas le cas.

Le plus gros point noir de cette œuvre ?
Clairement le héros, Kirito, parce que déjà pour faire un héro qui va rester dans les têtes de fans Français il faut que son nom se termine par un « o ». C'est une recette qui marche très souvent, Naruto, Ichigo, Kuroko… (Cette remarque n'est qu'un petit troll gentil, ne vous énervez pas)
Tout les retournements de situations, toutes les dérivent dans le scénarios seront bien sur grâce à lui, car on comprend vite l'astuce, Kirito est Ultra Cheaté. (Pour parler comme les joueurs de MMO, lol je suis trop swag là… Désolé...)
Mince alors Kirito est en difficulté dans cette scène ? Bah, non finalement ça va… Et ce sera ça du début à la fin, sans autres artifices, sachez bien qu'il est le plus fort parce que… Heu… ça n'a jamais vraiment été expliqué d'ailleurs. Il a participé à la Béta ? Je ne sais absolument pas, mais en gros vous n’aurez pas, à un seul instant à vous en faire pour lui et malheureusement on le comprend très vite.

Scénaristiquement parlant cet anime a les problèmes d'un très mauvais anime et c'est tellement dommage de gâcher une telle qualité graphique avec cette histoire ridicule. Je ne sait vraiment pas comment définir ce manga autrement que comme ça. Tout comme cette histoire, prévisible au possible, je finirais cette critique en conseillant bien évidement, Hack sign.
Et bien sûr pas besoin de s'intéresser à la suite, car dès les premiers épisodes ça sent vraiment pas bon...

Verdict :3/10
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A propos de l'auteur

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