Hé bien mon pote, School Days c'est de l'or en barre! Malheureusement je ne pense pas que je vais dire grand-chose de nouveau car le sage suisse a dit : "School Days c'est comme la philosophie, on sait ce que c'est, mais personne n'est d'accord pour savoir si ca sert à quelque chose." D'ailleurs, cela se voit lorsqu'on parcourt les notes et qu'on regarde la moyenne : elles vont du 9 d'un Nakei au 1 d'un Scalix en passant par le 5 d'un Nounours, et la moyenne est de 5.2. Les avis sont donc tout ce qu'il y a de plus partagés.
Alors qu'est ce qui fait une sigrande différence dans les notations? Qu'est ce qui fait un si grand buzz autour de cet animé? Buzz qui m'a d'ailleurs motivé au visionnage.
Il faut savoir que côté techniques, ce n'est pas ce que l'on a vu de mieux. Les graphismes sont corrects, les personnages sont agréables à regarder même s'ils ont beaucoup de similitudes. Par contre niveau décor c'est très basique (observez l'appart' de Makoto, l'un des placards avec des livres dedans ressemble à une peinture murale). La musique est bien par contre, allant de mélodies douce, à d'autres mélancoliques en passant par des envolées très intenses. Bien sûr il y a les musiques que l'on retrouve dans tout bon animé dont le cadre principale est une école (vous voyez de laquelle je parle :D).
Par déduction, ce qui bloque c'est au niveau du scénario et des personnages. Comme d'habitude les deux sont très liés, et il va être dur d'en faire la critique sans spoiler. Ce que je peux dire c'est que l'histoire commence comme un shonen sentimental de base avec triangle amoureux, la timide, l'énergique, l'amie d'enfance, pwet et cagette (ca fait plus que trois!) mais la série finit par ce transformer en seinen notamment par l'approche des relations sexuelles. C'est ici que les personnages interviennent. Makoto est l'un des protons d'un atome, et les nanas sont les électrons: il les attire, et elles ne le repoussent pas. C'est là que ca devient intéressant. Makoto c'est un mec puissance 10. Il a les instincts, les besoins et les désirs demultipliés. School Days devient la destruction des sentiments amoureux par le désir charnelle. Et non ce n'est pas une bête série harem où on montre du nichon à tout va! Même si les situations sont quand même éxagérées, avec beaucoup de coincidences, on ne verra jamais ca dans la vraie vie, les personnages sont très très forts. Elles ont le point commun d'être attirée par Makoto, elles aussi ont des désirs charnels, mais elles sont toutes bien différentes dans l'approche qu'elles font de cette relation. Et ca c'est top.
Bon il y a tout de même quelques incohérences, Makoto n'a absolument aucune conscience, il ne semble pas avoir de parents, Sekai non plus. On remarquera d'ailleurs que les personnages sont tout de même très restreints (notez l'absence de visage du délégué qui se casse le bras en faisant du judo) ce qui réduit la réalité de cet animé.
Néanmoins! C'est un drame, la tournure des évènements empêche de bien définir comment les intrigues vont se dénouer. Une happy-End serait impossible et hautement critiquée car moralement impraticable. On ne sait réellement comment ca va se terminer que vers les deux derniers épisodes (ou alors bien avant à cause de l'indélicatesse de certains!).
En bref, c'est une série qui ne plaira pas à tout le monde. Ceux qui ne supportent pas l'éxagération, qui sont fleur bleue ou encore qui éprouvent trop facilement de la pitié, passez votre chemin. Les autres, bienvenue à School Days ...