Critique de l'anime School Days

Peut-être School Days est-il l'anime qui a eu le plus de critique ? C'est ces avis si différents, ces "bof, pas terrible", ces "O-M-G, quoi ! C'est trop C-O-O-L" mais surtout la promesse d'une fin incroyable qui m'ont décidé pour School Day. Bref, j'ai retracé mon parcours, du début à la fin de l'anime.

Départ en fanfare ( ou pas )

Cela commence comme un shojo, et je déteste les shojos. Pour ceux qui les aiment, vous serez servis : les graphiques sont stéréotypés et à la hauteur des personnages. Le personnage de Kotonoha est particulièrement horripilant, avec sa voix innocente et haut perchée. Sekai peut paraître moins imbuvable mais son personnage enjoué ne durera pas bien longtemps. Le temps qu'elle tombe amoureuse de cet enfoiré de Makoto, et la voilà concurrencer Kotonoha dans la catégorie "petite chose fragile".

Bref, le début peut être appréciable ou pas, selon votre résistance au dégoûlinant, aux histoires d'amours, bref, au shojo bas de game.

Route en mauvais état & on finit dans le caniveau

Arrive le moment de la "transformation" de Makoto de gentil garçon maladroit à assoiffé sexuel sans cœur. Après la charmante scène de la piscine, on comprend que le manga shojo est mort et enterré, vive le manga harem et Makoto a alors tôt fait de tromper la pauvre Kotonoha avec l'(encore) exhubérante Sekai. Cette tromperie s'annonce comme la première... d'une longue série. Car Makoto n'aura pas assez de deux damoiselles pour assouvir ses envies, et ce triangle amoureux devient vite un carré, un pentagone, un hexagone... euh, qu'est ce qu'il y a après ? Bref, les filles tombent comme des mouches devant lui et il ne se gêne pas pour les ramasser.

Je. Deteste. Je. Suis. Un. Peu. Feministe. Plus sérieusement, Makoto ne se soucie absolument pas des sentiments ou de quoi que ce soit d'autre - exemple d'Otome. Et rien que pour ça, il est l'ennemi public n°1.

C'est bon ? Personne n'est mort ? [ How ironic ^^ ) On est arrivé !

Arrive la fin tant vantée. Cette fin commence à partir d'un évènement lié à Sekai ( argh, difficile de ne pas tout spoiler ) qui marque la fin des relations de Makoto avec les filles. A partir de ce moment, le destin de Makoto ( ainsi que celui de Sekai et Kotonoha ) est scellé. On se rend compte alors dans quelle folie ont été entraînés les personnages, particulièrement les filles, et franchement, whoua. Chapeau. Le final est bon. De chez bon.

Verdict !

Après s'être ennuyée ferme pendant une dizaine d'épisodes, les deux ou trois finaux ne suffisent pas à rendre cette série merveilleuse, mais offre une bonne raison de la regarder. 12 malheureux épisodes, et une sorte de traumatisme ( négatif ou positif ) au bout.